On dit souvent que pour se faire embaucher au Luxembourg, il faut maîtriser plusieurs langues, ce qui est effectivement un atout non négligeable pour le candidat. D’ailleurs, il faut savoir qu’il y a trois langues officielles au Grand-Duché : le luxembourgeois, l’allemand et le français.

D’après une étude menée par l’APEC sur les travailleurs frontaliers et publiée au début de l’année 2013, le cadre transfrontalier moyen devrait ainsi, de façon générale, maîtriser au moins deux langues.

Le français incontournable

“Le français est incontournable, l’allemand est considéré comme atout, et l’anglais est indispensable pour les métiers de la finance” précise l’APEC. D’ailleurs, “même les postes réclamant un faible niveau de qualification requièrent la connaissance de plusieurs langues étrangères”. L’APEC explique également que l’apprentissage du luxembourgeois comme 3e ou 4e langue, avec le français, l’anglais et l’allemand est de plus en plus fréquent pour pouvoir briguer les hauts postes.

12% des frontaliers ne parlent qu’une seule langue

D’après les résultats d’un sondage que nous avions diffusé en avril 2013, au Luxembourg, les frontaliers parlent majoritairement deux (37%) ou trois (30%) langues. Ils sont 14% à avoir répondu maîtriser quatre langues et 5% à jongler avec cinq (2% en connaissent plus de 5). Le pourcentage de travailleurs frontaliers ne parlant qu’une seule langue s’élève à 12%.

Mais alors quelles sont les langues utilisées sur le lieu de travail ?

D’après Toujours d’après notre sondage, au travail, c’est le français qui arrive en tête des pratiques pour 58% des frontaliers, l’anglais est second (26%) et il est suivi par le luxembourgeois, pratiqué par 7% des frontaliers sur leur lieu de travail et par l’allemand (6%).