On l’oublie souvent : le sommeil est l’unique moyen de récupération que l’on offre à son corps et à son esprit. Et s’en priver peut avoir des conséquences, tant sur nos capacités physiques et psychiques que pour notre santé : prise de poids, diabète, augmentation de la douleur, dépression, aggravation des troubles respiratoires et cardiovasculaires, endormissements au volant ou au travail, baisses de performance, difficultés relationnelles, etc.

A l’occasion de cette journée, un site internet journeedusommeil.org propose des tests pour vérifier si votre sommeil est en danger, si vous avez de bons réflexes pour dormir et dispense de nombreux conseils pour mieux dormir, etc.

D’ailleurs, plusieurs manifestations sont organisées, avec des opérations d’information et de sensibilisation ou encore l’ouverture de centres du sommeil et de structures spécialisées. A Metz par exemple, samedi vous pourrez vous renseigner sur l’apnée du sommeil, le rythme du sommeil et sur l’hygiène du sommeil au Centre médical sommeil et ventilation (19 rue de la Sarre), entre 14h et 18h.
Voir les événements organisés en France.

Quelques chiffres …

→ Dormir plus de 6 heures par nuit

Les spécialistes de la question conseillent de dormir au moins 6 heures par nuit. En dessous de ce seuil, il peut y avoir des impacts importants sur la santé, estiment-ils. Selon les études menées dans la plupart des pays industrialisés, nous dormons environ 7h07 en semaine et 8h04 le week-end. Une moyenne qu’ils jugent encore insuffisante.

→ Dormir seul ou non

Dis-moi avec qui tu dors, je te dirais quel est ton état de santé. Spécialiste de la thématique, l’Institut du Sommeil et de la Vigilance (ISV) a récemment effectué un sondage sur le sommeil des personnes qui dorment ensemble. Il en résulte qu’au lit aussi, il vaut mieux parfois être seul que mal accompagné.

Ainsi, “en 2017, 50% des sondés partagent leur couche en couple et, pour un quart d’entre eux, leur sommeil en est perturbé”, constatent les auteurs de l’étude. La plus forte gêne provient des mouvements de l’autre. Suivent les ronflements, les bruits de respiration, les horaires différents de l’autre ou encore la trop forte chaleur sous la couette. Selon l’enquête en outre, 25% des personnes sondées ayant un enfant au domicile dormiraient avec leur progéniture.

→ Avec une bête à poils dans son lit ?

Par ailleurs, “17% des personnes interrogées dorment avec un animal de compagnie. Chez un quart d’entre eux leur sommeil en est perturbé, pour 13%, il en est amélioré et pour les 60% majoritaires, le sommeil reste inchangé par la présence de l’animal”, note l’ISV.

Après tous ces chiffres, vous avez bien mérité de fêter cette journée du sommeil ! Alors, profitez-en demain matin, parce que c’est bien connu, à la saint Cyrille, ne lève pas les cils !