*** poisson d’avril *** Après la réforme des allocations familiales et la réforme fiscale, un nouveau changement – conséquent – va toucher les salariés du Grand-Duché. Et celui-ci ne va certainement pas plaire aux frontaliers…

C’est suite à une question parlementaire sur la langue luxembourgeoise, du député Gilles Dorade, que le Premier ministre luxembourgeois a fait référence à cette nouvelle réforme. “Dans le cadre de la stratégie pour la promotion de la langue luxembourgeoise nous sommes en train de travailler sur un projet de loi instaurant une connaissance minimum de luxembourgeois pour tous“, explique-t-il.

Le but de ce projet de loi, qui doit être voté avant la période estivale, est de renforcer la présence de la langue sur le marché du travail.

Minimum 200 mots de luxembourgeois

Ainsi, le Gouvernement a décidé qu’à partir du 1er janvier 2018, tous les nouveaux embauchés (résidents et non-résidents), quel que soit leur domaine d’activité, devront passer un test de langue et connaître un minimum de 200 mots de luxembourgeois pour pouvoir être recrutés.

Les salariés qui travaillent déjà au Grand-Duché, devront pour leur part suivre une formation obligatoire pour se mettre à niveau pour le 1er septembre 2018 au plus tard.

Une réforme passée inaperçue

S’il est évident que cette nouvelle risque d’en surprendre plus d’un, notamment les travailleurs frontaliers, il est étonnant de n’en avoir pas entendu parler avant. Le Gouvernement aurait-il essayé de noyer le poisson ?

Du côté des syndicats, c’est la surprise. Ils ont été pris de court et n’ont pas encore envisagé de plan d’action.
Affaire à suivre…

 *** poisson d’Avril ***