Après l’obtention d’un BTS en commerce international à la Providence de Thionville, plutôt que de rentrer tout de suite dans le monde du travail, Nael fait le choix de passer les concours des grandes écoles de commerce. C’est finalement à l’Audiencia de Nantes qu’il effectuera son deuxième cycle supérieur et décrochera son master : « Pendant mon séjour à Nantes, j’ai fait quelques stages principalement dans le secteur bancaire ; même si j’ai eu de bonnes expériences ça n’était pas ce dont j’avais vraiment envie. Je me suis donc réorienté vers le commerce international ».

Des débuts encourageants en entreprise

Après avoir quitté le monde de la banque, Nael est engagé dans une société au Luxembourg qui avait une réelle activité internationale dans le secteur automobile. Grâce à ses nouvelles responsabilités, Nael a mis en place toute une gamme de produits et a commencé à les commercialiser.
Après avoir fait le tour de l’activité, il quitte l’entreprise : « j’ai intégré une nouvelle société dans le même secteur qui m’a beaucoup appris, car j’ai pu varier les tâches que j’effectuais ». Il y restera 5 ans avant de se lancer dans l’aventure de l’entrepreneuriat.

Une création d’entreprise réussie !

Une fois l’expérience nécessaire acquise, Nael lance sa propre entreprise. Voilà maintenant un peu plus de 3 ans qu’il a créé sa société au Luxembourg avec deux associés de nationalités japonaise et autrichienne.
Il ne cache pas les motivations premières qui l’ont poussé à s’établir au Grand-Duché : « Pour les mêmes raisons que beaucoup de personnes nous avons créé la structure au Luxembourg pour ses avantages fiscaux : beaucoup moins de taxe et de charges sociales ça change la donne ! C’est d’ailleurs la seule raison, car je crois que la Lorraine à une très bonne position stratégique au niveau commercial ; c’est vraiment dommage ».

Nael pense s’installer au Grand-Duché

Actuellement, Nael vit près de Mondorff ce qui facilite grandement le transport : « J’ai pu choisir librement l’endroit où se trouve mon bureau, à quelques kilomètres de la frontière ce qui est parfait pour travailler et économiser du temps. Pour ma femme c’est plus compliqué, car elle passe environ trois heures chaque jour dans les transports. Mais elle y est habituée, car elle le fait depuis plus de 10 ans ».

Lorsque l’on demande à Nael comment il se sent dans ce pays sa réponse est claire : « Je suis très bien au Luxembourg et je compte même y habiter. Pour les enfants, j’ai quelques doutes au sujet du système scolaire luxembourgeois c’est d’ailleurs le seul frein qui nous empêche de déménager… ».