Le groupe politique CSV (Parti populaire chrétien-social) a fait aujourd’hui à la chambre des députés, cinq propositions d’amendements. Ces propositions poursuivent deux objectifs qui modifieraient ainsi deux aspects cruciaux pour le CSV.

 

Flexibilité reste le mot d’ordre

En effet, il a été proposé devant les autres membres de la Commission de la Famille de « flexibiliser davantage le congé parental » ; pour se faire, le groupe politique a proposé l’alternative du fractionnement de 20, 40 et 60% du temps de travail en précisant bien sûr que cette pratique devait venir d’un commun accord entre le salarié et l’employeur. Outre cette proposition d’échelonner le travail, étendre la période de congé parental a également été évoqué allant ainsi « jusqu’à huit mois alors que le projet du gouvernement prévoit une durée maximum de six mois ».

 

Uniformiser le principe d’indemnité

Le CSV a également fait la proposition d’uniformiser l’indemnité qu’elle soit en fonction du salaire de chacun : « garder le principe d’indemnité, en clair le versement d’un même montant à tout demandeur (qui correspondrait au salaire social minimum, actuellement 1992 euros) alors que le gouvernement prévoit l’introduction d’un revenu de remplacement qui peut aller du salaire social minimum jusqu’à un montant plafonné à 3200 euros, en fonction du revenu du demandeur ».

 

Dans l’attente des groupes de la majorité gouvernementale

Le prochain épisode devrait se dérouler mercredi 14 septembre car les députés de la majorité gouvernementale ont exprimé le souhait de consulter leurs respectifs groupes politiques avant une quelconque prise de décision. L’enjeu pour le gouvernement est de faire entrer en vigueur le plus rapidement possible les modifications du congé parental comme l’a précisé Corinne Cahen, Ministre de la Famille qui était à l’origine de la réforme en question.

 

Un débat ouvert dans l’attente du Conseil d’État 

Le débat restera ouvert jusqu’à ce que les différents partis politiques se soient mis d’accord sur les problèmes soulevés par la Commission de la Famille ; aussi, le Conseil d’État doit rendre un avis avant que les travaux législatifs se poursuivent.