Si vous êtes en couple, vous vous êtes forcément posé la question de savoir comment vous alliez gérer votre argent. Mettre l’ensemble de vos revenus en commun, seulement une partie, chacun son compte ? Que l’on soit marié ou non, chaque couple à sa manière de faire.

Une étude menée par le Statec auprès des résidents luxembourgeois, montrait que la majorité des couples au Grand-Duché (71%) choisissaient de mettre toutes leurs ressources en commun, alors que seuls 20% optaient pour une mise en commun partielle et 9% préféraient faire compte à part. Qu’en est-il des couples frontaliers ?

D’après les résultats d’un sondage diffusé sur le site en février, on se rend compte que les frontaliers sont moins attachés au traditionnel “partage total” des revenus que les résidents luxembourgeois.

Dans la pratique, une majorité (46%) de frontaliers ne partagent ainsi qu’une partie de leur argent, quand 36% mettent en commun l’ensemble. On note également que 14% des personnes ayant répondu gardent leurs comptes séparés et ne partagent rien du tout.

Mais alors quel est l’avis des travailleurs frontaliers lorsqu’on leur demande ce qu’ils pensent du partage de l’ensemble de leurs revenus ?

À la question de savoir ce que pensent les frontalier du “tout partager”, 27% sont pour la mise en commun partielle. Ils considèrent que partager une partie de ses ressources est une bonne chose, mais qu’il ne faut pas tout mettre en commun afin de conserver une partie de son autonomie.

Pour 16% frontaliers au contraire, c’est tout à fait normal de rassembler l’ensemble des salaires et revenus du couple. 15% jugent même que cela simplifie la gestion quotidienne du budget ou encore que cela constitue une preuve de confiance / d’amour entre les deux partenaires (10%).

Les frontaliers qui se montrent plus méfiants avec cette idée de tout mettre en commun sont un peu moins nombreux. 13% craignent d’être ennuyés en cas de séparation, 12% estiment que mettre tout son argent en commun est une source de conflit et enfin 7% pensent que c’est une méthode complètement dépassée digne de l’époque de nos parents/grands-parents.