Le Statec a publié un “Regards” sur la distribution socio-fiscale au Luxembourg. Il fait notamment le point sur ce que représentent les impôts et les cotisations sociales sur le revenu brut des ménages.

Les prélèvements obligatoires plutôt faibles au Luxembourg

L’Institut de la statistique constate ainsi qu’en 2011, les impôts directs et les cotisations sociales (qui englobent les cotisations salariales et patronales) comptaient en moyenne pour 28% du revenu brut des ménages au Luxembourg. Les impôts directs et les cotisations salariales comptaient pour 20% du revenu et les cotisations patronales pour 8%. L’ensemble constitue ce que l’on appelle, les prélèvements obligatoires.

Selon le Statec, par rapport à ce qui est observé dans les pays voisins, ce taux apparaît comme étant plutôt faible, puisqu’en France, la part des impôts directs et des cotisations dans le revenu des ménages est de 31% ou encore de 40% en Belgique.

Cette différence s’explique par le faible niveau des cotisations patronales au Luxembourg. Leur poids dans l’ensemble des prélèvements obligatoires est de 29%, contre 50% en France et en Belgique.

Des prélèvements obligatoires progressifs en fonction des revenus

D’après le Statec, les ménages aisés contribuent davantage au budget commun que les ménages modestes. Les prélèvements obligatoires sont donc progressifs : la part des impôts directs et des cotisations salariales varie de 10% à 29% entre le premier et le dernier décile, tandis que celle des cotisations patronales varie de 5 à 9%.

De plus, les taux de prélèvement obligatoires ne sont pas les mêmes en fonction de l’âge du chef de ménage : 31% du revenu des ménages dont le chef est âgé de moins de 65 ans sont consacrés aux prélèvements obligatoires, contre 18% s’il a 65 ans ou plus.

Source : Statec