Un peu plus d’un an après l’entrée en vigueur de la nouvelle loi sur les aides financières pour études supérieures (loi du 24 juillet 2014), le Secrétaire d’Etat à l’enseignement supérieur et à la recherche, Marc Hansen, a pu faire un premier bilan.

Une facture qui s’est considérablement allégée pour le Gouvernement

Comme l’a précisé Marc Hansen devant les députés, la ministère tablait à l’origine sur un montant total de 120,8 millions d’euros en aide financière étatique dépensée au titre de la première année académique, après l’entrée en vigueur de la nouvelle loi.

Finalement, la facture a été plus légère, puisque l’État a finalement dépensé 105,4 millions d’euros.

  Prévisions Dépenses réalisées
Bourse de base 50 millions d’euros 46,2 millions d’euros
Bourse de mobilité 27,4 millions d’euros 21,3 millions d’euros
Bourse selon critères sociaux 36 millions d’euros 25,8 millions d’euros
Bourse familiale 2,3 millions d’euros 3,3 millions d’euros
Frais d’inscription 5 millions d’euros 8,8 millions d’euros

 
Dispositif anti-cumul

Les dispositions anti-cumul prévues par la loi, c’est-à-dire la déduction des aides touchées par les étudiants dans leur pays de résidence (exemple : APL en France, Bafög en RFA et allocations familiales pour les étudiants luxembourgeois) se sont finalement élevées à 14 millions d’euros au lieu des 9 millions prévus initialement.

L’État luxembourgeois n’a donc finalement dépensé que 91,4 millions d’euros sur les 120,8 qui étaient prévus.

Certaines bourses pourraient être revues à la hausse

Enfin, le Secrétaire d’Etat à l’enseignement supérieur et à la recherche a aussi précisé que suite aux réflexions faites par les cercles et associations d’étudiants luxembourgeois, les montants de la bourse sociale et de la bourse de mobilité devraient être revues.