Mercredi était une journée importante dans la lutte contre l’évasion fiscale, puisque lors de la réunion annuelle du Forum mondial sur la transparence fiscale, cinquante pays se sont engagés à mettre en place l’échange automatique d’informations financières pour 2017 et une trentaine d’autres seront prêts à le faire pour 2018.

Le but de cette démarche est de lutter contre la fraude et l’évasion fiscale en faisant en sorte que chaque administration fiscale puisse avoir connaissance des avoirs financiers placés à l’étranger par ses contribuables (solde des comptes, intérêts, dividendes, etc.).

Le Luxembourg s’est ainsi engagé à transmettre les informations bancaires des non-résidents aux administrations de leur pays d’origine.

Pour Pierre Gramegna, Ministre des Finances au Luxembourg : “Il était temps de mettre fin à d’éventuels doutes quant à la position du Luxembourg à l’égard de l’échange automatique d’informations en matière fiscale“.

Pour le ministère luxembourgeois, le fait de rejoindre, ensemble avec une cinquantaine d’autres pays de l’OCDE, le groupe des “early adopters“, c’est-à-dire des pays appliquant l’échange d’informations selon le “common reporting standart” à partir de 2017, constitue une illustration concrète de l’engagement pris en faveur de la transparence en matière fiscale. La réputation du Luxembourg comme place financière internationale bien régulée et parfaitement intégrée dans la zone euro s’en trouvera significativement renforcée.