Au Luxembourg, le coût horaire moyen de la main-d’œuvre est de 33,91 euros en 2012, contre 30,96 euros en 2008, ce qui correspond à une croissance moyenne de 2,3% par an.

Un taux élevé par rapport aux autres pays de l’Union européenne, puisque le pays se place en quatrième position derrière la France, la Suède et le Danemark.

Les salaires et traitements bruts représentent ainsi 86% de ce coût et les charges patronales 13%.

Plus de primes dans le secteur financier que dans les autres secteurs

Le coût total de la main-d’œuvre se subdivise en ce qu’on appelle des coûts directs et des coûts indirects.

Parmi les coûts directs, on retrouve notamment la rémunération qui est versée chaque mois et les autres versements qui ne sont pas réguliers (comme les primes par exemple).

On constate ainsi qu’en moyenne les versements réguliers ne représentent que 68% du coût direct total dans les activités financières et d’assurances, alors que la part de cette composante est de 85% dans l’Horesca et dans les activités de service administratif et de soutien.

En revanche, la seconde composante du coût direct, c’est-à-dire les paiements qui ne sont pas versés à chaque paie (primes, 13e mois, etc.), varie entre 3% dans l’Horesca, les services administratifs et de soutien et 16% dans le secteur financier et les assurances.

Ces rémunérations ponctuelles sont ainsi plus élevées dans le secteur tertiaire (10%) que dans le secteur industriel et la construction (7%).

Primes en diminution, mais rémunérations régulières en augmentation 

Le Statec note cependant que les rémunérations régulières ont tendance à augmenter, en moyenne de 3,3% par an (entre 1,4% et 6,8% selon les secteurs), alors que la part des rémunérations, primes et indemnités non versées lors de chaque paie ont diminué de 2,7% par an.

C’est dans le secteur des activités financières et d’assurance que cela s’est fait le plus ressentir, puisqu’entre 2008 et 2012, la part des rémunérations régulière passe de 64,2% à 68,2%, alors que les rémunérations non régulières ne représentent plus que 15,9%, contre  19,2%.

Voir l’étude complète : Regards sur le niveau et la structure du coût de la main-d’œuvre