Une indexation des salaires qui s’éloigne encore ?
Publié
par
CaptainListe
le 07/01/2015 à 13:01
Baisse des prix à la consommation
La bonne nouvelle, c’est que les prix à la consommation au mois de décembre ralentissent, notamment en raison de la dégringolade des prix des produits pétroliers.
Ces derniers ont chuté de 6,8% depuis le mois de novembre, avec un recul des prix de 7,5% pour l’essence et de 7% pour le diesel).
Pour ce qui concerne les biens et services, les prix se replient de 0,1% par rapport à novembre. Ce sont notamment les prix des voyages à forfait qui reculent de 3,9%, mais aussi ceux de certains produits alimentaires, comme les fruits frais, le jambon, la viande de porc et de volaille et les yaourts.
Cela dit, certains prix ont progressé en décembre, notamment pour les produits en relation avec les logements, comme les produits d’entretien, les tissus d’ameublement et les loyers. Mais aussi les transports de personnes par air (+4,6%), les repas au restaurant (+0,2%) et la petite restauration (+0,6%).
D’après le Statec, ces remontées de prix ne réussissent pas à contrebalancer les diminutions de prix. Le taux d’inflation en glissement annuel diminue et prend une valeur négative de -0,6% au mois de décembre. Un taux négatif n’avait plus été observé depuis juillet 2009.
Quel impact sur l’indexation des salaires ?
Si l’inflation est basse, la cote d’échéance qui entraîne l’indexation ne sera pas dépassée. Or, d’après le Statec, la moyenne semestrielle de l’indice diminue et passe de 824.87 à 823.32 points. Elle s’éloigne ainsi du seuil de 831.84 dont le dépassement déclenchera la prochaine indexation des salaires et pensions.
En novembre, le Statec prévoyait que la prochaine tranche indiciaire serait repoussée au 2e trimestre 2015. Pour rappel, la dernière indexation des salaires avait eu lieu en octobre 2013.
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iso9002
En fait, une bonne nouvelle.
L'indexation est un mal nécessaire qui permet de ne pas perdre du pouvoir d'achat face à l'inflation, parfois galopante. C'est en fait un mécanisme de protection de la consommation. Je ne comprends pas pourquoi les économistes de l'OCDE et les patrons pronent la suppression de l'indexation. A moyen terme, c'est se tirer une balle dans le pied: si le pouvoir d'achat diminue, la consommation diminue. Or, sans augmentation régulière de la consommation, notre système économique meurt. Il vaudrait bien mieux généraliser l'indexation à l'ensemble des pays de l'OCDE.