Baisse des prix à la consommation

La bonne nouvelle, c’est que les prix à la consommation au mois de décembre ralentissent, notamment en raison de la dégringolade des prix des produits pétroliers.

Ces derniers ont chuté de 6,8% depuis le mois de novembre, avec un recul des prix de 7,5% pour l’essence et de 7% pour le diesel).

Pour ce qui concerne les biens et services, les prix se replient de 0,1% par rapport à novembre. Ce sont notamment les prix des voyages à forfait qui reculent de 3,9%, mais aussi ceux de certains produits alimentaires, comme les fruits frais, le jambon, la viande de porc et de volaille et les yaourts.

Cela dit, certains prix ont progressé en décembre, notamment pour les produits en relation avec les logements, comme les produits d’entretien, les tissus d’ameublement et les loyers. Mais aussi les transports de personnes par air (+4,6%), les repas au restaurant (+0,2%) et la petite restauration (+0,6%).

D’après le Statec, ces remontées de prix ne réussissent pas à contrebalancer les diminutions de prix. Le taux d’inflation en glissement annuel diminue et prend une valeur négative de -0,6% au mois de décembre. Un taux négatif n’avait plus été observé depuis juillet 2009.

Quel impact sur l’indexation des salaires ?

Si l’inflation est basse, la cote d’échéance qui entraîne l’indexation ne sera pas dépassée. Or, d’après le Statec, la moyenne semestrielle de l’indice diminue et passe de 824.87 à 823.32 points. Elle s’éloigne ainsi du seuil de 831.84 dont le dépassement déclenchera la prochaine indexation des salaires et pensions.

En novembre, le Statec prévoyait que la prochaine tranche indiciaire serait repoussée au 2e trimestre 2015. Pour rappel, la dernière indexation des salaires avait eu lieu en octobre 2013.