La dernière Conjoncture Flash du Statec aborde le Brexit, c’est-à-dire le souhait des électeurs du Royaume-Uni de sortir de l’Union Européenne.

Si les indices phares des principales places boursières s’étaient plus ou moins stabilisées sur l’ensemble du 2e trimestre, le 3e trimestre par contre “risque d’être plus agité à ce niveau” note l’Institut national de la statistique et des études économiques.

L’incertitude entourant les modalités du Brexit est susceptible de déstabiliser fortement les marchés financiers au cours des prochains mois“.
D’ailleurs, d’autres conséquences négatives macroéconomiques sont à attendre et l’institut cite notamment une “baisse des échanges extérieurs entre le Royaume-Uni et l’Union européenne“.

Un impact économique négatif

Si pour le moment les conséquences de la sortie du Royaume-Uni de l’Union européenne sont incertaines, les différentes études prospectives menées jusqu’à présent montrent unanimement un impact économique négatif, écrit le Statec, non seulement sur le Royaume-Uni mais aussi sur les autres pays de l’Union européenne.

Si les indices boursiers se sont repliés et la livre sterling est tombée à son niveau le plus bas depuis 1985, suite aux résultats du referendum du 23 juin, le Statec s’attends à ce que la volatilité financière soit ponctuée par l’actualité liée au Brexit et qu’elle se renforce sur les semaines à venir.