Pour beaucoup, les stages sont la possibilité de mettre un premier pied dans le monde de l’entreprise… et parfois les deux.
Chloé, assistante dans un service de ressources humaines pour une banque luxembourgeoise, a réussi à décrocher son emploi à Luxembourg grâce à un stage : “J’ai effectué mon Master Européen de Management et de Stratégie d’entreprise en alternance dans une banque du Luxembourg, en tant que stagiaire. Une fois mon diplôme en poche, la banque a pris la décision de me garder. J’ai donc signé mon premier CDI il y a trois ans de cela, déjà !“.

“Ce que j’aime le plus ? Les différentes communautés du Luxembourg !”

La jeune femme – passionnée de sports et de son Italie d’origine – a trouvé son bonheur d’entrée de jeu. Une chance qu’elle sait savourer : “Ce qui m’a convaincu à travailler ici en premier lieu, c’est mon environnement de travail, qui me pousse à parler italien toute la journée ! Et surtout, ce qui est très intéressant, c’est le rapport des RH à l’international. Mais ce que j’aime le plus au Luxembourg, ce sont les différentes communautés que l’on peut y croiser toute la journée. On a souvent tendance à considérer qu’un Portugais travaille dans le bâtiment, un Italien dans un restaurant… Et bien ce n’est pas vrai, et j’en suis l’exemple même ! (rires)”. 

2.300 euros nets par mois

Chloé nous explique gagner 2.300 euros nets par mois, un salaire qui lui convient. Côté transports, cette habitante de Thionville avoue jongler entre voiture et train… : “L’hiver je prends le train, mais sinon j’utilise ma voiture, nous dit-elle. Ce qui me revient à 250 euros par mois, plus ou moins. L’automobile, c’est surtout, en période de vacances, quand ça roule mieux. En général, je travaille de 8h15 à 17h15, mais je peux arriver jusqu’à 10h le matin. Ce qui me facilite la vie si jamais je dois me rendre à un examen médical, par exemple“. 

“Je sors toujours autant !”

Très active, Chloé semble être taillée pour la vie de frontalier. Vivre à 100 à l’heure ne lui fait pas peur : “C’est un coup à prendre, assure-t-elle, mais je peux affirmer que le fait d’être frontalière n’a aucune incidence sur ma vie privée. Je sors toujours autant, je vois toujours autant mes amis… Cela nous arrive même souvent de sortir à Luxembourg. Et tous les soirs en rentrant du travail, je vais faire une heure ou deux de sport. Bon, les horaires flexibles aident, c’est sûr, mais franchement c’est faisable“.

Mais si Chloé se plaît au Luxembourg, elle rêve déjà d’ailleurs : “J’aimerais que ma carrière m’emmène, à terme, vers d’autres horizons. Peut-être même vers l’Italie, si son économie se porte mieux d’ici là ! “.