Parce que dans certains pays, les travailleurs frontaliers sont vus d’un mauvais œil et considérés comme des voleurs d’emploi, nous nous sommes interrogés sur la manière dont les frontaliers se sentaient intégrés au Luxembourg.

Contrairement à ce que l’on pourrait penser, les frontaliers sont plutôt bien intégrés au Luxembourg, c’est en tout cas ce qui ressort des résultats d’un sondage diffusé sur le site début décembre.

Le bilan est plutôt positif, puisque sur près de 600 votes, 18 % des frontaliers se sentent “très bien intégrés” et le même pourcentage “ne ressent pas du tout de différence avec [ses] collègues résidents“. De plus, si 20 % des frontaliers ont parfois droit à quelques remarques de la part des habitants locaux, elles restent généralement “bon enfant“.

Un constat encourageant, qui montre que l’état d’esprit au Grand-Duché est beaucoup plus ouvert que dans d’autres pays frontaliers.

Cela dit, cela ne veut pas dire qu’il n’y a pas du tout de discrimination. Il existe aussi des problèmes entre résidents et non-résidents dans certaines entreprises, même s’ils ne sont pas légion.

Ainsi, pour 7 % des frontaliers, le fait de travailler avec des résidents est parfois “difficile“, 5 % font souvent l’objet de blagues déplaisantes ou méchantes et d’autres ne sont pas du tout intégrés (4%) et même complètement mis de côté (4%).