Si certains terminent au Grand-Duché, d’autres y commencent ! C’est le cas de Sébastien, jeune messin qui a saisi l’occasion d’entrer dans la vie active en sautant la frontière. “Je bosse dans l’informatique, une boite qui vend un logiciel professionnel dans la gestion de données depuis 2 ans et demi, explique-t-il. J’ai tout d’abord fait un DUT informatique, puis une licence pro orientée web. Mon travail au Luxembourg a été mon premier emploi qui m’a été proposé à la suite de mon stage de fin d’étude dans cette même entreprise“.

Un premier travail qui implique différentes responsabilités que Sébastien semble gérer plutôt bien : “J’occupe un poste qui me pousse à m’occuper de la gestion des équipes de développement, de la formation des clients mais aussi des membres de l’équipe. Je suis aussi responsable de la qualité de l’application conçue !“.

Un témoignage qui vient confirmer ce que l’on savait déjà : informaticiens de tout bord, le Luxembourg est friand de vos capacités !

Le covoiturage : une solution encore trop peu répandue  

Niveau transport et contrairement à beaucoup de frontaliers, Sébastien s’en sort plutôt bien : “Au niveau budget transport, travailler au Luxembourg me coûte une soixantaine d’euros par mois, sans compter l’usure de la voiture évidemment. Mais j’utilise souvent le covoiturage. Le train, cela met trop de temps. Comme je ne travaille pas à Luxembourg-Ville, il faut en prendre plusieurs ou plusieurs bus… Encore une fois, le covoiturage est la solution la plus rentable“.

1850 euros/nets par mois au début, 2300 euros aujourd’hui 

Concernant la fameuse question du salaire, notre informaticien précise : “J’ai évolué assez vite, je suis chef d’équipe maintenant. J’ai commencé par gagner 1850 euros nets par mois, aujourd’hui je touche 2300 euros nets. Je pense qu’une évolution comme la mienne aurait été plus difficile en France : les structures sont différentes, de ce que j’en sais et l’évolution en terme de salaire est beaucoup moins facile“.

En toute logique, lorsque nous demandons à Sébastien ce qui le conforte dans sa vie de frontalier, la réponse est la suivante : “Le salaire, déjà ! Après, il faut garder à l’esprit que le rythme de travail ici est assez dense. Surtout avec la route !“.

Un frontalier convaincu  

On entend souvent dire que travailler au Luxembourg est un poison pour la vie privée. Sébastien, quant à lui, a réussi à conjuguer les deux : “Pour ne rien vous cacher, j’ai la chance de travailler avec ma petite amie. Nous allons au travail ensemble. Donc, de ce côté-là, ma vie privée se porte plutôt bien ! Par contre, la fatigue et le manque de temps, ça, on ne peut rien faire contre…“.

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