Ma vie amoureuse ? Une vraie série télé !
Publié
par
Joann Mathias
le 25/06/2014 à 08:06
Vous êtes plus Friends que Qui veut épouser mon fils ? Vous préférez How I met your mother à L’amour est dans le pré ? Alors vous êtes sûrement plus cynique… et vous ne croyez sans doute pas à l’âme sœur !
C’est tout du moins ce que prouve une étude menée auprès d’une centaine de personnes par des chercheurs de l’université du Michigan. Le but : juger de l’effet des sitcoms et autres émissions à l’eau de rose sur le spectateur pour savoir comment celles-ci impactent notre vision de l’amour.
Et le résultat est sans appel, puisque la majorité des aficionados de séries télévisées déclarent ne pas croire en un amour capable de durer. Ils s’attendraient aussi toujours au pire concernant leurs relations amoureuses. C’est sûr qu’avec Ross Geller ou Ted Mosby pour référents en matière d’histoires de cœur, il est préférable de se montrer prudents…
En revanche, pour ceux qui préfèrent verser une larme devant les déclarations enflammées des prétendantes de Qui veut épouser mon fils plutôt que de suivre les déboires amoureux d’une bande de trentenaires New-Yorkais, c’est l’exact opposé qui se produit. Ceux-là afficheraient des tendances prononcés pour le romantisme et leur foi en l’amour, le vrai, apparaîtrait sans faille ou presque. Pour ne rien gâcher, ils seraient aussi plus heureux que leurs comparses épris de séries T.V.
Moralité, la téléréalité ne rend certainement pas plus intelligent, mais peut-être bien plus heureux…
Pour laisser un commentaire veuillez vous connecter ou inscrivez-vous.
cyChop
Comme pratiquement à chaque publication de résultats d'une enquête, j'enrage : corrélation ne signifie pas causalité.
Qui prouve que ce n'est pas la perception de la vie amoureuse qui impacte les goûts en matière de série TV ? Et qui prouve qu'il y a un quelconque lien de causalité entre les deux ?
« Une étude anglaise a prouvé que les gens habitant près de pylônes à haute tension étaient significativement plus souvent malades que le reste de la population. Est-ce la faute du courant électrique ? Ce n'est pas évident parce qu'une autre étude a révélé que les habitants sous les pylônes étaient en moyenne plus pauvres ; et on sait les liens santé-pauvreté... À elle seule, cette étude ne permet pas de conclure. » (source : http://www.cndp.fr/entrepot/themadoc/probabilites/reperes/causalite-et-correlation.html)
Par ailleurs, lorsque l'on veut faire référence à des études, il est de bon ton de lier vers la source, afin que le lecteur puisse se confronter aux données brutes, lire les interprétations détaillées des chercheurs et se faire sa propre idée.