Pourquoi faire simple lorsque l’on peut faire compliqué ? C’est certainement ce que s’est dit l’Éducation nationale française lors de la réalisation des nouveaux programmes scolaires qui doivent entrer en vigueur en 2016 en France.

Ne soyez donc pas surpris de lire que l’on parle dorénavant de “milieu aquatique profond standardisé” pour dire “piscine” ou encore de l’action de “traverser l’eau en équilibre horizontal par immersion prolongée de la tête” pour “nager”… Un “ballon” se transforme en “référentiel bondissant” et au lieu de “courir”, sachez qu’on réalité vous “créez de la vitesse”.

Et ce n’est pas tout, puisque l’on découvre aussi que l’objectif des langues étrangères et régionales est “d’aller de soi et de l’ici vers l’autre et l’ailleurs”… On cite les “articulations d’activités réfléchies et d’automatisation des procédures” pour parler de la syntaxe… De quoi en perdre son latin !

Si les professeurs de sport n’ont pas apprécié que l’on se moque d’eux, la ministre de l’Education nationale française, Najat Vallaud-Belkacem a répondu dans LePoint.fr que : “les enseignants comme tous les professionnels utilisent un vocabulaire expert”. Elle souhaite tout de même que “les programmes soient lisibles par tous et donc écrits dans une langue que tout le monde peut comprendre”.

Pas sûr que ces nouveaux programmes atteignent les objectifs demandés…