A partir du 1er octobre 2016, la moitié des lignes Intercités de nuit devraient fermer. C’est ce qu’a annoncé jeudi, le secrétaire d’Etat aux Transports français, Alain Vidalies, mettant en avant le déficit de ces lignes et le fait que l’offre de nuit ne réponde plus de manière satisfaisante aux besoins des voyageurs.

En tout, plusieurs lignes nocturnes pourraient disparaître. La liaison entre Paris et la Savoie, entre Paris et Albi, mais aussi celle reliant Luxembourg et Strasbourg à Nice et à Potbou (en Espagne).

Selon le Comité Régional du Tourisme Riviera Côte d’Azur et le Consul honoraire du Grand-Duché de Luxembourg pour les Hautes-Alpes et Alpes-Maritimes, il y aurait environ 2000 voyageurs, dont 1000 sur ce train de nuit, rien qu’en provenance du Luxembourg.

Les lignes Paris-Tarbes-Hendaye et Paris-Nice bénéficient quant à elles d’un sursis jusqu’en 2017.

Seuls deux trains sont épargnés, celui reliant Paris et Briançon et la ligne Paris-Rodez-Latour-de-Carol.

Le gouvernement français a lancé un “appel à manifestation d’intérêt”, pour ouvrir le marché à la concurrence. Il invite donc de nouveaux opérateurs ferroviaires à se manifester pour proposer “de nouveaux schémas d’exploitation innovants”.