D’après les résultats d’un sondage diffusé sur lesfrontaliers.lu en janvier 2016, depuis qu’ils travaillent au Grand-Duché, de nombreux frontaliers ont déménagé. On pourrait croire qu’ils ont choisi leur nouvelle habitation en fonction de la distance avec leur lieu de travail et pourtant, ce n’est pas toujours le cas.

Parmi quasiment 600 votes, 13 % des travailleurs frontaliers ont effectivement franchi le pas et se sont installés au Grand-Duché. 21 % se sont également rapprochés, mais tout en restant dans leur pays de résidence, 14 % se retrouvent finalement à la même distance de leur emploi après leur déménagement et 7 % se sont éloignés du lieu de leur activité professionnelle.

Qu’est-ce qui retient les frontaliers de déménager ?

Sans surprise, le lieu de travail, le temps de transport et les trajets quotidiens arrivent en tête des raisons qui pourraient décider les frontaliers à changer de logement (des raisons respectivement citées par 27 %, 24 % et 14 % des travailleurs).

Pourtant, ils ne sont pas si nombreux à franchir le pas (16%) ou à vouloir le faire (13%). Alors, qu’est-ce qui les retient ?

Pour 19 % des travailleurs frontaliers, déménager est une option envisageable, mais ils ne trouvent pas d’offre immobilière intéressante. 13 % ne le font pas parce qu’ils sont propriétaires de leur logement, 11 % ne se voient pas le quitter et le même pourcentage ne veut pas s’éloigner de ses proches. Les prix de l’immobilier ne concernent finalement qu’une minorité de frontaliers (9%), qui avoue ne pas avoir les moyens de déménager.

Seuls 8 % des personnes ayant répondu, sont satisfaites et ne désirent pas changer de logement, car ils considèrent ne pas habiter si loin de leur lieu de travail.