L’été est là et vous vous apprêtez à savourer – pour les plus chanceux d’entre vous – des congés bien mérités. La destination est choisie, les bagages sont prêts, c’est l’heure des dernières vérifications avant le grand départ ! Carte d’identité ? C’est bon ! Billets d’avion ? C’est bon aussi ! Carte européenne d’assurance maladie ? Heu…

Qu’est-ce que c’est ?

La carte européenne d’assurance maladie est une carte gratuite qui peut vite devenir votre plus précieux allié si votre santé s’amuse à vous jouer des tours lors de vos vacances. Grâce à elle, vous pouvez bénéficier des mêmes conditions de soins et au même tarif qu’un assuré du pays dans lequel vous avez élu domicile durant votre séjour.

Comme son nom l’indique, la carte européenne d’assurance maladie est valable dans les 28 pays membres de l’Union Européenne, mais aussi en Islande, au Liechtenstein, en Norvège ou encore en Suisse.

Comment se la procurer ?

Pour entrer en possession de cette fameuse carte, rien de plus simple. Il vous suffit pour cela d’entrer en contact avec votre Caisse d’Assurance Maladie en France, avec la Caisse Nationale de Santé au Luxembourg ou votre Mutualité en Belgique. Condition sine qua none à l’obtention : être assuré par un système de sécurité sociale national au sein d’un Etat membre de l’U.E.

Concernant la période de validité, celle-ci est de deux ans depuis le 1er juillet 2014. Les cartes reçues avant cette date ne sont valables qu’un an

Bon à savoir

Malgré son utilité, la carte européenne d’assurance maladie ne se soustrait pas à l’assurance voyage. Elle ne couvre pas, par exemple, ni les soins de santé privés, ni certains coûts tels qu’un rapatriement. Aussi, cette dernière ne s’occupe en aucun cas de couvrir d’éventuels frais en liaison avec un traitement médical que vous auriez programmé dans un autre pays de l’U.E. Enfin, cette carte ne garantit aucunement la gratuité des services, les systèmes de soins variant sensiblement d’un pays à l’autre.

Avant de partir, prenez donc le réflexe de vous munir de votre carte européenne d’assurance. Car la maladie, elle, ne prend hélas jamais de congés !