Aujourd’hui dans le monde, on estime que 35 millions de personnes sont atteintes par la maladie d’Alzheimer. Cette maladie se caractérise par la destruction progressive des cellules cérébrales et de leurs liaisons (neurones et synapses).
Si le développement de la maladie n’est pas encore bien compris, les personnes atteintes présentent des troubles de la mémoire, une désorientation, des troubles de la parole, une altération des facultés de raisonnement et de jugement et même des changements de personnalité.

Une avancée luxembourgeoise

Des scientifiques du Luxembourg Centre for Systems Biomedicine (LCSB) de l’Université du Luxembourg ont identifié le gène USP9 qui pourrait être un nouveau point de départ pour traiter la maladie d’Alzheimer.

Ce gène a une influence indirecte sur une protéine appelée “protéine tau”, suspectée de jouer un rôle important dans le déclenchement de la maladie.

Cette découverte, réalisée sous la direction du Dr Enrico Glaab, pourrait ouvrir la voie au développement de nouvelles substances actives pour traiter la maladie. Les scientifiques ont d’ailleurs récemment publié leurs résultats dans la revue Molecular Neurobiology.

Plus d’informations à propos du LCSB.