Un an après sa dernière visite, le président de la République française était en Moselle lundi pour inaugurer l’institut de recherche public en métallurgie à Uckange, rencontrer la direction et les syndicats d’ArcelorMittal à Florange et visiter l’usine Safran-Albany de Commercy.

Dans une interview accordée au Républicain-Lorrain lundi, le Président français a abordé ses relations avec le Luxembourg et notamment l’harmonisation fiscale, Esch-Belval et l’A31.

Visite au Luxembourg l’année prochaine

François Hollande a annoncé qu’il se rendrait au Grand-Duché l’année prochaine, pour “faciliter les relations et améliorer les infrastructures” entre les deux pays et aborder le projet d’intérêt national d’Esch-Belval qui n’avance pas du côté français.

Le Président français n’oublie pas non plus l’A31 qui est saturée et affirme que le Premier ministre luxembourgeois lui en parle à chaque fois qu’il le voit, tout comme Jean-Claude Juncker, Président de la Commission européenne. “Nous pouvons donc joindre nos forces”, affirme le président français, précisant dans le quotidien régional, que “les clés de financement seront définies dans le cadre d’une coopération transfrontalière”.

Pour ce qui concerne l’harmonisation fiscale, François Hollande considère que la levée du secret bancaire n’empêchera nullement le Luxembourg de rester une “zone dynamique dans le domaine financier”. Au passage, il considère que les dizaines de milliers de frontaliers qui occupent des “emplois de grande qualité” au Luxembourg sont “devenus indispensables à l’économie du Grand-Duché”.