Il y a autant de rentrées que d’enfants. Il y a autant de perceptions de joie ou d’angoisses qu’il y a de parents. Alors si chaque enfant est différent et qu’il n’y a pas une seule et unique méthode pour réussir sa rentrée, il existe quand même quelques principes à éviter et d’autres à adopter.

La rentrée c’est bien sûr important mais c’est durant toute l’année qu’on peut faire quelques “réglages”.

Votre enfant a passé une mauvaise année scolaire ?

Peu importe si les causes sont : harcèlement, mauvais résultats, enseignant intransigeant… il y a forcément quelques points positifs à mettre en avant. C’est aussi le moment de faire le point et de s’organiser autrement, par exemple envisager des activités extra-scolaires. Le mieux est de ne pas imposer ses envies à ses enfants (J’ai fait du foot, tu en feras. J’ai toujours aimé la musique, tu dois en faire…) ; mais plutôt de voir ce que lui l’intéresse vraiment. Il pourra ainsi avoir un objectif qui ne lui sera pas imposé et sera d’autant plus motivé.

On ne transmet pas ses angoisses

On peut tous avoir plus ou moins de mauvais souvenirs quand on était petit ou plus grand. Mais mettons-les au placard pour ne pas transmettre ses angoisses. Il vaut mieux éviter de dire : « J’avais une prof de maths terrible, une vraie sorcière », « Je détestais la piscine » etc. Nos enfants ont droit à leur propre expérience.

Je déteste l’histoire et les maths, ça ne sert à rien

Souvent les enfants décrochent dans certaines matières parce-qu’ils ne comprennent pas à quoi ça sert. Si votre enfant vous dit qu’il veut être pompier ou vétérinaire et que l’histoire ne lui servira jamais, expliquez-lui qu’il se trompe. Peut-être qu’un jour il voudra changer de métier et qu’il aura besoin de ces connaissances. Avoir la possibilité de pouvoir changer de profession après 20 ans d’exercice est un luxe qu’il peut décider de s’octroyer avec un peu d’effort. S’il n’a pas un minimum de bases ou de culture générale, il peut aussi être exclu de certains cercles d’amis plus tard à qui il n’aura rien à dire et donc rien à partager, etc.

La règle d’or : toujours à l’écoute, mais pas trop

Toute l’année scolaire, nos enfants peuvent avoir des hauts et des bas. Pas seulement au niveau des résultas scolaires mais aussi au niveau des relations. Bien sûr, plus on responsabilise ses enfants et plus ils deviendront autonomes et sauront mieux se débrouiller. Mais à trop les laisser vivre leur vie, on peut passer à côté de problèmes sérieux. En instaurant régulièrement des moments de conversation privilégiés avec ses enfants pour leur demander comment s’est passée leur journée ou leur semaine, on peut détecter des soucis. Par exemple, avant qu’ils soient complètement en échec dans une matière, peut-être essayer de voir comment les aider en leur donnant quelques cours particuliers par exemple. Avant de les voir revenir avec des bleus, essayons de les faire parler de leurs copains, de mieux les connaître, on peut voir s’il ont des difficultés relationnelles et on peut aussi les aider en leur donnant des conseils.

Malgré tout, il ne faut pas tomber dans l’excès et leur demander chaque soir comment ça s’est passé dans la cour avec intel pour ne pas non plus augmenter leurs angoisses et surtout éviter de leur transmettre nos propres inquiétudes.

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