Malgré la récession et les plans sociaux, qui s’y succèdent, le Luxembourg attire toujours plus de frontaliers. C’est ce que constate le CESER (Conseil économique, social et environnemental régional), dans son dernier rapport de conjoncture. 

 

Fin 2016, la région Grand Est (Alsace, Lorraine et Champagne-Ardenne) comptait 177.250 frontaliers résidant en France. C’est 5.300 de plus qu’en décembre 2015, note le CESER. A lui seul, le Luxembourg a fourni 4.200 emplois frontaliers supplémentaires, contre 1.100 pour la Suisse.

 

Côté Allemagne, le nombre de frontaliers, estimé à 45.000 fin 2015, continue à reculer. Fin 2016, il affiche un recul de près de 10.000 depuis début 2000 (-18 %), note l’institution.

 

50% des frontaliers français travaillent au Luxembourg

Le Grand-Duché occupe la moitié des frontaliers du Grand Est (50%), suivi de la Suisse (20%), du Bade-Wurtemberg (13%), de la Sarre (10%), de la Belgique (5%) et du Palatinat rhénan (2%).

 

De son côté, le Grand Est continue lui aussi à créer de l’emploi, selon le CESER qui observe une nette reprise au cours du 4ème trimestre 2016, avec 4768 créations, le plus fort chiffre depuis 2008.

En 2016, la région aura ainsi généré 7.546 emplois supplémentaires : + 5.189 en Alsace, + 1939 postes en Lorraine et + 418 en Champagne Ardennes. “Le Grand Est participe pour seulement 3,5 % des emplois créés en 2016, alors qu’elle représente 7,7 % des emplois du secteur marchand.”, constate le CESER.

 

Les exportations toujours dynamiques
Le commerce extérieur du Grand Est reste un moteur de la dynamique industrielle de la région, indique le tableau de conjoncture. Les entreprises à capitaux internationaux jouent un rôle majeur dans ces résultats.

Et à eux trois, les départements du Bas-Rhin, du Haut-Rhin et de la Moselle représentent plus de 70 % des exportations régionales.

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