Les trousses sont neuves, les cartables aussi, pas de doute : la rentrée est là… et le débat aussi ! Alors que 12 millions de jeunes français regagnent leur salle de classe mardi 2 septembre, les discussions autour du rythme scolaire font toujours rage dans l’Hexagone. L’occasion pour nous d’aller jeter un œil de part et d’autres de la frontière afin de voir comment nos voisins se débrouillent avec cette épineuse question…

En passant par la Belgique

Du côté de la Belgique – et bien que les horaires peuvent varier d’une école à l’autre – le schéma le plus traditionnel veut que les primaires assistent au cours du lundi au vendredi, de 8h30 à 15h. Une exception toutefois : le mercredis, les jeunes belges sont libérés à partir de midi. Concernant la durée des vacances scolaires, celles-ci sont sensiblement les mêmes que du côté français. Et ce rythme semble plutôt réussir à la Belgique. A en croire l’étude menée en 2012 par l’OECD, les élèves belges se situent dans la moyenne des 34 pays étudiés en ce qui concerne les compétences en mathématiques, sciences et lecture.

Le rythme scolaire luxembourgeois

Au Luxembourg, la rentrée a lieu le 16 septembre pour les classes de l’enseignement fondamental et secondaire. En règle générale, la semaine scolaire type luxembourgeoise est de cinq jours, six pour certaines régions. Le lundi, mercredi et vendredi, les classes se déroulent de 7h50 à 12h puis de 14h à 16h. A noter que les mardi et jeudi, les élèves n’ont cours que le matin !

Le débat français

Alors que certains maires menacent de tout simplement fermer les écoles mercredi 3 septembre, la ministre de l’Education Najat Vallaud-Belkacem ne change pas de cap : la réforme se fera. Cette modification du rythme scolaire, naît dans la douleur, préconise le retour à une cinquième matinée de classe en général le mercredi ainsi que l’accès pour les enfants à des activités culturelles et sportives à la charge des communes. Les journées des écoliers français ne pourront plus compter plus de 5h30 d’enseignement, pour un quota de 24 heures de cours par semaine. Le coût des activités périscolaires prévues par la réforme est notamment pointé du doigt par les détracteurs de la réforme, qui ne manque pas non plus de se plaindre des difficultés d’organisation liées à sa mise en place.