La décision du sort sur la flexibilité du temps de travail se répercute largement sur la toile. Explications :

Actuellement, voici la norme en vigueur :

Depuis la loi du 12 février 1999 mettant en œuvre le plan d’action national en faveur de l’emploi, une entreprise peut déterminer une période de l’année au cours de laquelle le principe classique des 8 heures/jour et des 40 heures/semaine est appliqué de façon plus flexible.

Cette période est appelée période de référence et correspond en principe à 4 semaines, voire un mois. Toutefois, dans le cadre d’une convention collective de travail, il est possible de négocier une période de référence plus longue ou plus courte.

Dans le cadre d’une organisation du travail flexible, les salariés peuvent être occupés au-delà des limites normales de travail dans le respect des conditions suivantes :

  • la durée de travail journalière peut être de 10 heures au maximum ;

  • la durée de travail hebdomadaire peut être de 48 heures au maximum ;

  • la durée de travail hebdomadaire, calculée sur la période de référence de 4 semaines ou d’un mois, ne doit pas dépasser 40 heures en moyenne.

Annonce du 26 avril du Premier Ministre :

Cette période de référence de un mois sera portée à quatre mois. «Mais uniquement pour les entreprises qui n’ont pas de convention collective», ajoute Xavier Bettel. En contre-partie, les salariés qui se verront imposer une période de référence de quatre mois maximum auront droit à des congés supplémentaires. «Entre une demi-journée et trois jours et demi».

En annonçant d’emblée : « notre pays se porte mieux aujourd’hui qu’il y a deux ans », Xavier Bettel donnait le ton :

Un taux de chômage à 6,5 %, parmi le plus bas de l’Union Européenne, une confiance du consommateur qui «n’a plus été aussi haute depuis des années», un solde budgétaire étatique de 672 millions d’euros et d’une «reprise générale de l’économie».

Beaucoup d’éléments importants à retenir dans cette allocution comme :

– la volonté de donner une priorité au développement des start-ups

– un rappel sur l’entrée en vigueur en 2017 de la nouvelle réforme fiscale qui permettra entre autre, le doublement du crédit d’impôt monoparental ; la déduction des frais de garde qui passe de 3.600 € à 5.400 € ; les frontaliers traités fiscalement comme les résidents ; le choix d’être imposé individuellement ou en couple pour les personnes mariées (pour 2018), etc.

La date d’entrée en vigueur du congé parental : «le projet de loi est actuellement avisé par le Conseil d’Etat et le gouvernement a demandé un traitement en urgence». A expliqué X. Bettel.

«Les parents doivent pouvoir passer davantage de temps avec leurs enfant, sans devoir renoncer à leur travail. Le congé parental devient plus flexible et les parents bénéficieront avant tout d’un “revenu de remplacement” de 3.200 euros.»

=> sur le même sujet : La réforme du congé parental adoptée

Le discours complet du Premier Ministre en video (version luxembourgeoise).