Hier soir dans le 18 h 40, il y avait des bogosses à ne plus savoir où regarder.
J'ai passé les 25 minutes les plus belles de ma vie.
Tu regardais devant : t'avais un bogosse la classe internationale jusqu'au bout des pompes.
Tu regardais à droite : pareil
Tu regardais à gauche : pareil
Et même à côté de moi il y avait un bogosse.
Il n'y avait qu'une seule fille, je n'avais jamais vu ça.
J'avais envie de chanter "It's raining men alleluiah!" tellement j'étais émue.
J'aurais voulu que ce trajet dure des heures, des jours, des mois, voire des années mais malheureusement c'est immuable après Bettembourche et Hettange-Grande, il y a la fin du rêve et le difficile retour à la dure réalité.
Un dernier round d'honneur car une fois descendue du train sur le quai aussi il y avait des bogosses comme s'il en pleuvait.
Le cru 2015 est exceptionnel (ce sont des frontaliers que je n'avais jamais vu auparavant à part deux ou trois).
J'étais comme 8 français sur 10 : pessimistes en cette rentrée 2014/2015 mais là d'un coup d'un seul, j'ai retrouvé le moral, le sourire et le goût à la vie.
Je peux mourir en paix maintenant.