Afin de garantir le financement de l’assurance maladie à long terme, le ministre de la Santé avait proposé deux possibilités : soit augmenter les cotisations, soit déplafonner les taux de cotisation (voir :  Santé : hausse des cotisations ou déplafonnement ?).
Or, pour l’UEL (l’Union des Entreprises), ces solutions vont dégrader la compétitivité des entreprises. Alors, pour marquer leur mécontentement, ils menacent de quitter la Caisse Nationale de Santé (CNS).

Face à cette réaction, l’OGBL est consternée. Dans son communiqué, le syndicat explique qu’un déplafonnement par exemple, n’aurait aucun impact sur les charges sociales ou la compétitivité des entreprises. “Cette mesure permettrait d’éponger le déficit de la CNS sans qu’il soit nécessaire de recourir à une augmentation du taux de cotisation”.

De plus, le fameux plafond est établi à cinq fois le salaire social minimum, à savoir 8624,05 euros brut par mois. Avec un déplafonnement, les salariés (qui sont tout de même minoritaires) qui gagnent plus que cette somme pourraient contribuer au même titre que les autres salariés, à l’assurance maladie. Cela “rétablirait tout simplement une injustice de longue date”.