Vous avez trouvé un nouvel emploi et vous ne savez pas quand démissionner, pour écourter au maximum votre période de préavis. Vous vous êtes fait licencier et ne connaissez pas vos délais de préavis. Voici quelques informations qui pourront vous aider.

Sachez tout d’abord que pour tout licenciement ou démission, le délai de préavis varie en fonction de l’ancienneté du salarié. D’autre part, ils changent si l’employé est en période d’essai, en CDI ou en CDD.

Les préavis à respecter pendant la période d’essai

Pour le salarié en période d’essai, la durée du préavis est calculé par rapport à la durée de la période d’essai. Ainsi, dans le cas où la période d’essai n’est pas plus longue qu’un mois, la période de préavis est comptée en semaines. Si, elle dépasse un mois, elle est exprimée en mois.

Ainsi, pour une période d’essai inférieure à un mois, le délai de préavis comporte autant de jours que la durée de l’essai fixée par le contrat compte de semaines (période d’essai de deux semaines = deux jours de préavis).
Pour une période d’essai supérieure à un mois, le délai de préavis est de 4 jours par mois d’essai. Cela dit, ce délai ne peut pas être inférieur à 15 jours et ne doit pas excéder un mois.

– Attention, pendant la période d’essai, le délai de préavis commence à courir dès le lendemain de la notification de la résiliation du contrat ! –

Les préavis à respecter dans le cadre d’un CDD

Pour un salarié en Contrat à Durée Déterminée (CDD), ils ne peuvent démissionner que pendant la période d’essai. Au-delà, ils ne peuvent le faire qu’en cas de faute grave de l’employeur.

Les préavis à respecter dans le cadre d’un CDI

Dans le cas d’un salarié en CDI (Contrat à Durée Indéterminée), le salarié à un préavis à respecter s’il démissionne.

Ainsi, après la période d’essai, le salarié peut démissionner, en respectant un délai de préavis de :

  • un mois pour une ancienneté inférieure à 5 ans ;
  • de deux mois pour une ancienneté comprise entre cinq ans et inférieure à dix ans ;
  • trois mois pour une ancienneté supérieure à dix ans.

Dans le cas d’un licenciement, les délais cités plus haut sont doublés.

– Attention, le préavis commence dès le 15 du mois, si la démission est envoyée après le 15 du mois. Si elle est envoyée après, le préavis commence le 1er du mois suivant. Le cachet de la poste faisant foi. –

Que se passe-t-il si je ne respecte pas le préavis ?

Si le salarié qui démissionne ne respecte pas le préavis, il peut être condamné à payer une indemnité à son employeur : l’indemnité compensatoire de préavis. Elle correspond au montant du salaire qui aura été versé pendant la période où le salarié n’a pas remplit ses obligations.

Et si je tombe malade ?

Dans le cas où le salarié tombe malade pendant la période de préavis, son échéance n’est pas prolongée. Le préavis prend donc fin comme prévu.

Puis-je prendre mes congés pendant le préavis ?

Le salarié peut prendre ses congés pendant la période de préavis, mais en accord avec l’employeur. Ce dernier ne peut pas l’y obliger et de la même manière, il peut aussi lui refuser, si les besoins de l’entreprise le justifie. Si les congés n’ont pas été pris à la fin de la période de préavis, ils seront payés au salarié sous forme d’indemnité compensatoire.

Puis-je être licencié pour faute grave pendant le préavis ?

Si l’employeur ou le salarié commet une faute pendant la période de préavis, elle sera sanctionnée de la même manière que celle qui aurait été commise avant la rupture du contrat. Il est donc possible d’être licencié pour faute grave pendant le préavis.

Source : www.guichet.lu