Chaque année, nous sommes nombreux à penser, pendant nos congés, aux nouvelles résolutions à mettre en place avant le retour au bureau… Pour combien de temps ? Et la reprise du chemin du travail est-elle forcément synonyme de « routine infernale » jusqu’aux prochaines vacances ? Comment atténuer ce grand écart entre vie à 100 à l’heure et périodes de repos ? Comment adoucir le quotidien, pour éviter de partir en vacances épuisés et de revenir à un rythme effréné en moins de deux jours… ?

Si les questions sur la grande démission vont bon train ces derniers temps, nous tenions à proposer une version plus optimiste !

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4 clés pour vivre plus sereinement… toute l’année :

Clé 1 : Prendre le temps de mieux gérer son temps

Les cycles, tels que le sont l’an nouveau, la reprise du travail après une période de congés, peuvent être de bonnes occasions de faire le point sur notre gestion du temps.

Pour éviter le sentiment de courir telle une poule sans tête, bien s’organiser nécessite d’abord de se poser, de réfléchir à tout ce qui nous occupe. Pour toutes ces activités et tâches, il est intéressant de définir, au quotidien, leur degré d’urgence et d’importance.

C’est dans un second temps qu’il convient alors de planifier et prioriser, de définir ce qui peut être délégué et d’identifier nos « mangeurs de temps » qui peuvent, eux, être réduits ou éliminés. Ceci étant valable tant dans notre vie professionnelle que privée.

Il s’agit d’un exercice simple et bénéfique durant lequel on peut fréquemment constater que :

–       Nous avons tendance à définir trop de choses comme étant urgentes (il est donc bien utile de définir cette notion) ;

–       Parmi ce qui est urgent mais moins important dans la poursuite de nos propres objectifs, trop peu de choses sont déléguées ;

–       Ce que nous classons en « non urgent-non important » sont finalement de nombreux éléments qui peuvent être diminués en fréquence ou qui ne sont pas utiles dans l’atteinte de nos buts ou dans notre quête d’équilibre.

Enfin, un autre constat fréquent est de voir que dans cet exercice, nous notons plus spontanément les tâches, mais nous avons tendance à oublier les besoins. Ils sont à inclure dans la démarche, de même que les loisirs ou moments de développement personnel.

La matrice d’Eisenhower est un outil simple et efficace à réaliser chaque fois que le besoin s’en fait sentir : souhait de revoir son organisation globale, démarrage d’un nouveau projet… Fait plusieurs fois dans l’année, cet exercice deviendra un véritable allié dans votre gestion du temps.

En complément, 2 questions bien utiles à garder en tête :

–        Ai-je une vision claire de mon emploi du temps du lendemain ?

–        Ai-je une vision claire de mon emploi du temps de la semaine prochaine ?

En quittant notre poste chaque soir, avant chaque week-end, se poser ces deux questions et faire ce qu’il faut pour obtenir un « oui » est un bon moyen de gagner en sérénité.

Clé 2 : Inclure le développement personnel dans notre routine

Nous l’entendons souvent et l’appliquons peu : « Prenez soin de vous d’abord pour mieux prendre soin des autres. » Trop souvent, faute de temps, c’est le développement personnel qui passe à la trappe. On ne présente plus les effets d’une pratique sportive régulière, qui améliore l’état physique et réduit le stress, autant d’effets bénéfiques pour la concentration et un mindset positif. D’autres méthodes complémentaires nous permettent d’aller vers un mieux-être : la méditation, le coaching personnel ou professionnel, la lecture et l’apprentissage de nouvelles compétences… Les ressources sont nombreuses pour devenir la meilleure version de nous-même.

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Clé 3 : Des périodes de plaisir… tout au long de l’année : un changement d’état d’esprit

Tout est une question de point de vue entend-on souvent. Facile à dire… Et si nous essayions de voir chaque pause déjeuner, chaque fin de journée, chaque week-end comme un vrai moment de ressourcement ?

L’idée est de transformer son état d’esprit : plutôt que de voir le ratio « 5 jours de travail/2 jours de repos », ou encore « 11 mois de travail/2 semaines de congés », essayons une touche de positivité quotidienne : chaque midi peut être vécu comme un moment pour soi ou de l’amusement entre collègues ; chaque soir, c’est détente et plaisir en famille, chaque week-end, ce sont deux jours de vacances… Une façon bien différente de voir les choses, qui permet très certainement d’appréhender les cycles de manière plus optimiste.

Clé 4 : Garder le plaisir dans son métier pour éviter de le voir comme un devoir

Et, finalement, si nous sommes bien dans notre job, nous ne devrions pas voir la rentrée d’un mauvais œil ni être dans l’attente perpétuelle de la fin de journée, du week-end, des vacances…

Nous devrions avoir un sentiment d’accomplissement au quotidien, sentiment bien plus léger ! Le cas échéant, à nous de nous interroger sur comment orienter notre vie professionnelle en ce sens.

Rédactrice : Vanessa Toffoli

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