On sait l’étape de la perte de cheveux difficile à vivre pour certains hommes qui s’en remettent aux traitements préexistants (minoxidil ou finasteride) et ses effets secondaires ou à la greffe et ses risques de rejet.

D’autres relativisent et s’en moquent éperdument. Un phénomène qui touche également les femmes, même s’il est un peu moins visible dans la vie de tous les jours et plus parcellaire.

Une équipe de scientifiques anglais de l’université de Manchester pourrait bien avoir fait une découverte révolutionnaire, sans vraiment le vouloir au départ.

Les chercheurs, dévoile la revue PLOS, s’affairent en effet à des tests pour un nouveau traitement traitant l’ostéoporose quand ils s’aperçoivent que le composé chimique utilisé, le sobrement intitulé WAY-316606, favorise également la repousse des cheveux.

Essais concluants en laboratoire

Devant ce constat, le docteur Hawkshaw et ses savants ont dès lors entrepris des essais en laboratoire sur des échantillons capillaires livrés par une quarantaine d’hommes ayant subi une opération pour contrer l’alopécie androgénétique, le nom scientifique caractérisant la perte de cheveux.

48 heures plus tard, les résultats s’avéraient concluants et la repousse était en marche. De derniers ajustements pour s’assurer de l’efficacité du procédé sont nécessaires et des essais sur des humains interviendront prochainement.

Un réel espoir pour celles et ceux qui s’arrachent les cheveux à l’idée d’avoir à assumer un crâne dégarni. Au cours de leur existence, la calvitie affecte près de 80% des hommes dont entre 25 et 30 % à l’approche de la trentaine.