Un Euro de football, 3.492 km de Tour de France cycliste, des Jeux olympiques : vous reprendrez bien une petiote dose de sports, non ? Cela tombe bien, voilà le 🚴‍♀️Tour de France Femmes annoncé sur la Grande Région pour l’Assomption. Ainsi, férié ou pas, le peloton des princesses de la “Petite reine” est attendu pour honorer 🇧🇪Ardenne belge et 🇫🇷nord Lorraine.

Un parcours Nord-sud donc qui mènera, jeudi, les coureuses de Bastogne à Amnéville. Si les grosses difficultés ne figurent pas au menu de cette étape, la journée constituera une occasion de victoire pour toutes celles que la moyenne et la haute montagne rebute. Car, après cette escapade de 152 km, c’est bien les Vosges et le Jura qui sont annoncés au menu, puis en dessert les Alpes (avec col du Gladon et Alpe d’Huez comme cerises sur le gâteau !).

Reste que le parcours du jour compte quelques jolies “bosses”, avec même 2.000 m de dénivelé positif à avaler tout de même. Pour Marion Rousse, directrice de l’épreuve, le pronostic pour désigner la gagnante de cette 5e étape est loin d’être évident. Si le tracé pourrait convenir à un profil de baroudeuses, amatrices d’échappées au long cours, une des dernières difficultés (un long faux-plat de 6% de moyenne vers la cité thermale) pourrait convenir aux puncheuses prêtes à pousser dur sur les mollets.

Retransmise dans 180 pays, la course est encore plus belle à vivre le long de la chaussée. Que ce soit sur la soixantaine de km en terre belge (Fauvillers, Habay–la–Neuve, Virton) que les 90 suivants partagés entre Meurthe-et-Moselle et Moselle (Doncourt-les-Longuyon, Mercy-le-Haut, Val de Briey, Rombas).

Qui sait, non loin de son pays, la Luxembourgeoise Christine Majerus voudra-t-elle peut-être briller à l’occasion de cette étape ? Elle est coureuse est en tous cas la seule représentante du Grand-Duché dans cette compétition.

 

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