Haro sur les désodorisants ! « Purifier » l’air de son chez soi, c’est polluer ses voies respiratoires. C’est en tout cas la conclusion à laquelle est arrivée le dernier numéro de 60 millions de consommateurs.

Celui-ci s’en réfère à des tests effectués sur 17 produits « assainissant », « purifiants » et « rafraîchissants » (12 sprays et aérosols et 5 diffuseurs passifs). Sur ce panel, neuf sont particulièrement irritants.

Les analyses menées par le magazine identifient 23 « ingrédients indésirables ». Les huiles essentielles, mêmes élaborées à l’aide d’ingrédients d’origine naturelle, comportent des substances « potentiellement allergisantes », parmi lesquelles, du limonène, du géraniol ou du linalool.

Des composants qui s’avèrent néfastes, toutes proportions gardées, non seulement pour l’appareil respiratoire mais également pour la peau.

Les auteurs pointent notamment deux produits « représentatifs du marché » : Puressentiel et Baccide.

Des étiquettes plus transparentes

60 millions de consommateurs s’indignent, en outre, que les étiquettes des contenants ne soient pas plus transparentes. « Les mentions utilisées véhiculent une image de naturel, ce qui peut être perçu par le grand public comme un gage d’innocuité. »

Il milite par ailleurs pour un double étiquetage obligatoire permettant aux consommateurs d’identifier les particules allergisantes et de distinguer les produits émettant le moins de COV (Composés organiques volatils).

Après la « nocivité » du ménage, les maniaques de l’hygiène sont cernés de toute part.

Rien de tel donc que des fenêtres grandes ouvertes quelques minutes par jour pour masquer une odeur de steak ou de poisson persistante.