Ah, les joies du e-commerce. En cette période de Black Friday, les ventes en ligne explosent et les consommateurs n’ont d’yeux que pour les rabais accordés. Sauf à l’ILNAS où quand on surfe et l’on achète, on a la sécurité d’abord à l’esprit.

Ainsi, tout au long de l’année, l’Institut luxembourgeois de la normalisation, de l’accréditation, de la sécurité et qualité des produits et services ne cesse de tester, décortiquer, analyser et faire subir des batteries de contrôles pour veiller à ce que tout ce qui peut être introduit sur le marché luxembourgeoise est bien conforme aux lois du pays, et plus généralement aux règles européennes.

En 2022, par exemple, les techniciens et administratifs de l’ILNAS ont ainsi passé à la loupe des extincteurs mais aussi des lampes torches pour atmosphère explosive. Ne souriez pas, leur étude peut vous sauver la vie, vous éviter des blessures, etc.

A l’approche des ventes, c’est vers le web que l’ILNAS a orienté son action préventive. Sachant qu’en moyenne chaque ménage luxembourgeois dépense 1 800€ d’achats en ligne par an, le rôle de l’Institut peut s’avérer plus qu’utile.

Des écouteurs, des jouets et même des tondeuses…

Et en effet, à sélectionner divers objets sur six grandes plateformes de vente internationales (d’AliExpress à Wish en passant par Shein), l’ILNAS a obtenu des résultats qui font froid dans le dos.

 

Parmi les produits retenus cette fois, se trouvaient des écouteurs sans fil, des jouets, des vêtements, des tondeuses à gazon ou encore des batteries externes. Sur ces 26 références, 23 ont immédiatement fait l’objet d’une interdiction de mise sur le marché national, et d’un signalement à l’échelle européenne.

A la vérité, l’ILNAS savait presque à l’avance qu’elle ferait bonne (mauvaise ?) pioche. Les achats ayant porté sur des produits soit au tarif excessivement bas, soit faisant l’objet de mauvais avis d’acheteurs ou encore de doutes sur leur conformité. Autant de points qui doivent aussi attirer l’attention du consommateur lambda normalement…

Pour un quart des produits retenus, un risque grave a même été relevé. Soit que le branchement électrique n’était pas fiable, soit que les matériaux utilisés pouvaient s’avérer toxique ou occasionner un danger à l’usage, etc…

Autant dire que passée cette étape, le respect des règles administratives (marquage CE, langue de la notice d’emploi, présence d’instruction de sécurité) ne pouvait que mal se passer. Mais c’est aussi là un des aspects du travail de contrôle de l’ILNAS. Une fourmi au travail discret mais indispensable!

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