Où boire une pinte pour pas cher ?

C’est vrai ça. Où est-ce qu’il est possible de s’offrir une pinte pour pas trop cher ? Cela fait quand même partie des critères à prendre en compte pour un séjour ou pour des vacances, non ?

La Deustche Bank, allez savoir pourquoi, s’est intéressée au sujet en classifiant quelques grandes villes à travers le monde, en fonction du prix de la pinte.

Tout dépend bien sûr, comme le précise Visual Capitalist, le média canadien qui a relayé le palmarès, de plusieurs facteurs tels que le coût de la vie, l’importance des taxes, la disponibilité du breuvage et, bien entendu, du type de bière.

Il permet toutefois de se faire une petite idée des « places to be » pour « prendre une mousse » à bas coût sans attendre les « Happy Hours ».

Prague imbattable

5.70 $ : le prix médian observé en compilant les données des 48 agglomérations étudiées.

« Ça va » diront certains. D’autres rétorqueront que cela dépend quand même du lieu, tant les écarts sont importants que l’on soit à Paris, Dubaï, Berlin, New Delhi, Prague ou Manille.

Un exemple éloquent pour illustrer cette amplitude : quand un individu commande une pinte à Dubaï, un homologue peut en commander sept à Prague ! 12 dollars dans un bar émirati contre un petit 1,60 $ dans la capitale tchèque !

Visual Capitalist précise toutefois qu’à Dubaï, l’alcool n’est réservé qu’aux expatriés et aux non-musulmans et l’état d’ébriété dans un lieu public n’est vraiment pas recommandé, tandis que la bière se vent toujours moins cher que l’eau dans un pub tchèque.

Paris se retrouve en huitième position des endroits les plus coûteux pour déguster son liquide houblonné : 7,30 $ en moyenne.

Pour ce qui est des villes de la bière, Bruxelles et Berlin, elles font plutôt honneur à leur réputation. Une variété qui n’a pas son pareil déjà mais aussi un prix compétitif par rapport à ses homologues européennes : 4,50 $ la pinte dans la Belle et 3,90 $ dans la grise. Destination prisée ces derniers temps, Lisbonne rivalise largement avec ses 2,80 $/0,50 l.

Le classement européen de Statista 

On dit ça, on ne dit rien…