Dans une étude, parue le 23 avril 2021 dans le Journal of Consumer Psychology, les scientifiques  rapportent avoir constaté que l’attente des vacances contribue à les faire passer plus vite.

On aurait à la fois tendance à juger les événements positifs futurs comme étant à la fois plus éloignés du présent et de durée plus courte que les événements négatifs ou  neutres.

La combinaison de ces deux phénomènes donne ce sentiment de vacances terminées alors qu’à peine commencées.

L’attente interminable du début des vacances, combinée au sentiment que les vacances passeront vite, amène les gens à l’impression que le début et la fin de leur congé sont tout aussi loin du présent”, a commenté Selin Malkoc, coauteur de l’étude auprès de nos confrères de Santé Magazine. “En d’autres termes, dans leur esprit, les vacances sont finies dès qu’elles commencent. Elles n’ont pas de durée”, a ajouté le chercheur dans un communiqué.

Lire Paulette Lenert : “Tous les frontaliers, inscrits sur les listes pour la vaccination, ont été invités”

Une étude menée sur des participants

Les 451 participants de l’étude devaient évaluer leurs perceptions temporelles d’un week-end, lequel pouvait être vu comme un événement positif, négatif ou neutre. Ils ont ensuite indiqué à quelle distance du début et de la fin du weekend ils se sont sentis, sur une échelle allant de 0 à 100 (0 = très proche, 100 = très loin).

Verdict : un week-end “positif” semblait plus éloigné du présent et plus court qu’un week-end “négatif”, qui semblait plus proche du présent et plus long. Le week-end “neutre” se situait quelque part entre les deux. 46% des sondés ont même indiqué qu’ils avaient eu le sentiment que leur weekend positif n’avait eu aucune durée du tout.

Pour les auteurs de l’étude, cette perception des vacances pourrait par exemple conduire à davantage d’achats compulsifs et de luxe, dans l’idée de profiter au maximum de ces congés si vite passés.

(Sources : Santé Magazine)

Lire La viande végétale dans les assiettes aux Etats-Unis et en Europe