Voici quelques propositions. À vous ce compléter la liste. Toutes les suggestions sont bienvenues : les plus farfelues, les plus amicales, les plus tendres, les plus rigolotes…

Voici quelques idées :

– tendre le bras, poing fermé, vers l’autre qui fait le même geste, mais on ne se touche pas.

– tendre le pied vers l’autre qui fait de même ; il est possible de toucher la chaussure de l’autre ; ce geste n’est pas recommandé aux personnes qui ont un sens de l’équilibre incertain.

– lever le coude à l’horizontale pour toucher ou effleurer le coude de l’autre qui fait le même geste,

– se donner des tapes amicales dans le dos, mais pas trop fort quand même,

– joindre les mains et incliner légèrement le buste, à la manière des yogis,

– frapper plusieurs fois dans ses mains en faisant un tour sur soi-même (là encore, il faut avoir un bon sens de l’équilibre),

– faire tourner une main sur son abdomen et l’autre au-dessus de sa tête, en roulant des yeux ronds,

– avancer à cloche-pied sur un mètre ou deux, (on peut réaliser des figures ; là aussi, bon sens de l’équilibre requis)

– avancer de deux pas, reculer d’un pas puis recommencer, les mains sur les hanches, en balançant le buste de droite à gauche,

– chanter une chanson douce ou entraînante,

– réciter les vers qu’on préfère,

– secouer la tête de bas en haut, en attendant que l’autre fasse de même, (des variantes sont possibles : secouer ensemble la tête de droite à gauche, ou l’un secoue du haut en bas, et l’autre répond en tournant de droite à gauche…)

sonner du cor : c’est ainsi qu’on dit chez les chasseurs à courre qu’on souffle dans un cor de chasse (certes cette façon de faire est particulièrement déconcertante, parce que fort bruyante, en outre, il faut disposer d’accessoires assez peu communs…)

– etc.

Nous espérons que vos recherches seront fructueuses et amusantes.

Et pour conclure un peu plus sérieusement, j’ajoute que la tradition du serrement de mains dans l’histoire est relativement récente dans nos pays, Beaucoup d’historiens la datent du Moyen-Âge. Et il semble bien que cette coutume aurait pour origine la volonté de montrer qu’on venait en paix c’est pourquoi on permettait à l’autre de vérifier, en les touchant, que les mains ne portaient pas d’armes.

Stanislas Kopinski