L’herbe n’est pas (toujours) plus verte ailleurs. C’est un fait. Chacun est pourtant tenté, ou a déjà été tenté, d’établir un comparatif de sa propre situation avec celles de semblables dans un autre pays, aussi proche ou lointain soit-il, en se basant sur des hypothèses, des lectures ou mêmes ses propres expériences.

Il n’en demeure pas moins que le voyage est un retour vers l’essentiel, favorisant l’ouverture d’esprit, la tolérance, renforçant la connaissance de soi. Les jeunes ayant eu l’opportunité d’étudier à l’étranger, les travailleurs expatriés, les globe-trotters, tous reviennent, à des niveaux différents, changés et forgés.

Une étude américaine, menée par plusieurs grandes universités et basée sur des entretiens et réponses à des questionnaires de plus de 1.800 personnes, corrobore cette idée. Vivre à l’étranger contribue à une introspection plus profonde. Et la longueur de l’expatriation apporte des certitudes sur sa personne.

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Des choix en accord avec des principes

Le site américain Science Daily, rapporteur des données de cette enquête, relayé par le Courrier international, le justifie ainsi : en comparant les coutumes du pays d’accueil à celui de leur état d’origine, les expatriés identifient « les normes et valeurs qui définissent qui ils sont et celles qui reflètent simplement leur éducation et leur culture. »

Caractère profond, goûts personnels assumés ou peut-être refoulés sont alors bien plus clairement révélés.

Une expérience qui peut avoir de véritables bienfaits sur le quotidien des personnes concernées : satisfaction professionnelle, choix de carrière en accord avec leurs principes, stress bien moins prégnant…

Si d’aucuns cherchaient une issue pour évacuer les tracas…