Mardi, c’est férié au Luxembourg et dans la Grande région, à l’occasion de l’Assomption. Le bon moment pour faire un rappel sur ce qu’il faut savoir au sujet des jours fériés au Luxembourg.

Tout d’abord, il faut savoir qu’il y a 10 jours fériés au Grand-Duché. Certains salariés sous convention collective peuvent bénéficier de journées supplémentaires.

Les jours fériés au Luxembourg

Nouvel an : 1er janvier
Lundi de Pâques : 17 avril
Fête du travail : 1er mai
Ascension : 25 mai
Lundi de Pentecôte : 5 juin
Fête Nationale : 23 juin
Assomption : 15 août
Toussaint : 1er novembre
Noël : 25 décembre
Saint-Etienne : 26 décembre

Calendrier des jours chômés dans les banques luxembourgeoises en 2017 :

Vendredi Saint : vendredi 14 avril
Veille de Noël (après-midi) : 24 décembre
 

Les jours fériés qui tombent un dimanche ou un jour non-travaillé

Au Luxembourg si un jour férié tombe un dimanche ou un jour de semaine non travaillé (comme un samedi par exemple), le salarié a droit à un jour de congé compensatoire (qui doit être pris dans les trois mois qui suivent le jour férié).
 

Les jours fériés pour les salariés à temps partiel

Les jours fériés accordés aux travailleurs à temps partiel, sont proportionnels aux heures travaillées.

Un salarié qui travaille à temps plein (40 heures par semaine), a droit à 10 jours fériés par an, soit 80 heures. Le salarié qui travaille 35 h/semaine a droit à 70 h fériées ; celui qui travaille 30h/semaine a droit à 60 h/an ; pour un 25h/semaine, ce sera 50 h/an ; etc.
 

Malade pendant un jour férié

Si vous êtes en arrêt maladie un jour férié, il y a deux possibilités. Soit le jour férié tombe un jour où le salarié aurait normalement travaillé et dans ce cas, le jour férié est perdu et ne peut pas être récupéré ; soit le jour férié tombe sur un jour où le salarié n’aurait pas travaillé et dans ce cas, il peut le récupérer. Il faudra donc lui rajouter une journée de congé supplémentaire (à prendre dans les 3 mois).
 

Travailler un jour férié

Il est possible qu’on demande au salarié de travailler un jour férié, mais il faut que les conditions spéciales de l’entreprise ne permettent pas de chômer ce jour férié.

Dans cette situation, le salarié pourra soit bénéficier d’un jour de congé compensatoire, soit d’une indemnité.

Si le jour férié travaillé tombe un jour ouvrable (du lundi au samedi), il sera payé de la manière suivante : rémunération du nombre d’heures de travail qui auraient normalement été prestées pendant ce jour au tarif horaire normal + rémunération des heures effectivement prestées pendant ce jour au tarif horaire normal + majoration pour jour férié de 100% du tarif horaire normal multipliée par le nombre d’heures effectivement prestées pendant ce jour.

Si le jour férié travaillé tombe un dimanche, le salarié a droit un jour de congé compensatoire (qu’il devra prendre dans un délai de trois mois). Il touchera également une indemnité de jour férié : les heures effectivement prestées au tarif normal + une majoration de 100% du tarif normal multiplié par le nombre d’heures effectivement travaillées + majoration de salaire de 70% multiplié par le nombre d’heures prestées le dimanche.