C’est le passage inévitable. En recherche d’emploi, le CV est bien souvent le premier “rapport” entre un employeur et un candidat.

Or, cette vitrine de l’activité professionnelle mérite qu’on s’y attarde particulièrement. A tel point qu’elle crée chez certains une forme d’angoisse.

Au fil des années, et avec l’évolution technologique, une plus grande place à la créativité a été permise dans son élaboration, d’autant qu’il peut maintenant être présenté sur divers supports. Or, si la créativité n’est a priori par rebutante, il y existe des écueils à éviter.

Le cabinet de consultant en Ressources Humaines, Robert Half, en a listé quelques-unes.

Négligence et inventaire des activités

La première, qui peut paraître évidente, est l’apparence négligée. Un CV trop bariolé, avec des couleurs et des polices en pagaille, ne fait pas bonne impression. De même qu’une adresse mail datant du collège, style [email protected], entame la crédibilité.

Tout ne doit pas non plus figurer sur un CV. Si le poste convoité est rédacteur, inutile d’y faire apparaître les expériences passées aux espaces verts de sa commune ou en tant qu’entraîneur d’une équipe de football amateur.

« Oui d’accord, mais dans ce cas, il y aura des trous dans mon CV ». Ceux-ci ne sont pas en problème en soi s’ils sont correctement justifiés pendant un entretien. Rien n’empêche d’expliquer que vous êtes parti un an à l’étranger ou que vous avez changé de branche pendant quelques temps.

Ni même de préciser d’emblée dans un mail, si votre CV est envoyé électroniquement, que vous pourriez venir vous en expliquer directement. L’honnêteté est un gage de confiance pour le recruteur.

Fautes d’orthographe et surestimation

A propos du mail accompagnant le CV justement, mieux vaut privilégier la précision et la concision. Tout déballer par ce canal n’est pas nécessaire. Restez professionnel.

Sur le document, la mention de compétences est un atout. Mais un atout seulement si cette compétence est réellement maîtrisée. Se qualifier « d’excellent » avec tel ou tel logiciel par exemple est facilement vérifiable par l’employeur. Mieux vaut que cela coïncide avec la réalité.

Enfin, et cela semble être le b.a.-ba, les fautes d’orthographe, les phrases qui traînent en longueur, les informations erronées (mauvais numéro de téléphone, données personnelles comme l’âge non mises à jour…) et les qualificatifs clichés (« je suis motivé, créatif, curieux, impliqué ») sont à bannir.