Ralentissement de la production automobile mondiale, usure des pneumatiques retardée en raison des confinements ou du télétravail : l’époque n’est pas simple pour les équipementiers automobiles. Et, à l’échelle mondiale, Goodyear entend ainsi diminuer ses effectifs de 500 salariés. Une coupe sombre qui ne concernerait pas les sites luxembourgeois de la firme. Par contre, la menace du chômage partiel plane au-dessus des quelque 3.400 salariés en place au Grand-Duché.

Pour l’heure, la mesure n’a pas été avalisée par le ministère du Travail et le Comité de conjoncture. Mais il semble qu’une centaine d’employés soit possiblement concernés par cette hypothèse dans les semaines à venir.

Evidemment, la nouvelle concernant ce grand nom de l’industrie nationale (7e employeur du pays) donne déjà des frissons chez ceux qui craignent pour le secteur secondaire. Mais les chiffres de chômage partiel actuels ne laissent rien percevoir d’une possible crise généralisée de cette branche d’activité.

Le pic en mai dernier

Ainsi, les derniers chiffres du chômage partiel pour janvier 2023 sont près de 15% moins élevés que ceux de 2022 à la même période.

Lors de sa dernière réunion, le Comité de conjoncture a ainsi validé 85 demandes de chômage partiel (8.971 salariés impactés). Un an auparavant, le Comité avait dit “oui” à 13.628 demandes (dont 859 de source structurelle liée au Covid), soit 13.628 équivalents temps plein placés en chômage partiel.

Le “record” ayant été atteint au printemps (mai), avec 14.860 cas de chômage partiels soutenus par l’Etat.

 

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