La renommée d’un restaurant repose en grande partie sur la qualité de la cuisine de la cuisine proposée, entre autres facteurs. Le patron des fourneaux c’est le chef cuisinier.

Même si ses tâches varient en fonction des établissements, c’est généralement lui qui se charge de l’élaboration des plats et menus, de mener son équipe s’il ne travaille pas en solo, le tout bien sûr, en respectant les conditions d’hygiène.

N’est pas non plus chef cuisinier qui veut. Une expérience en cuisine préalable s’avère indispensable. Le détenteur du titre doit également posséder des qualités inhérentes au métier, à savoir l’habileté, la rapidité d’exécution en maintenant le niveau de qualité, la créativité…

Avoir des doigts de fée peut rapporter des revenus assez variés selon, encore une fois, l’enseigne dans laquelle exerce le chef coq (gastronomique, restauration à thème, cuisine traditionnelle), mais aussi ses compétences propres.

4.000 euros après vingt ans

En se basant sur les données du Salairoscope, un chef cuisinier débute en moyenne à un peu plus de 2.500 euros brut. Une estimation qui semble plutôt correcte puisque selon un bulletin du Statec daté de 2017, un travailleur dans le secteur de l’hébergement et de la restauration émargeait à 31.994 euros brut par an en 2014.

Avec les années, les revenus grimpent : les votants indiquent percevoir 3.500 euros brut mensuellement en moyenne après quinze années de pratique, quasiment 4.000 après vingt ans, et même 5.000 après vingt-cinq ans. Les émoluments montent même jusqu’à 6.000 en fin de carrière.

A noter toutefois qu’il est très difficile de tabler sur un chiffre en particulier en raison de la diversité qui caractérise la profession.

En France, selon la rubrique « Salaires des cadres en 2017 » du magazine Challenges, le salaire moyen brut annuel est estimé à 42.000 euros avec une fourchette allant de 50.000 euros maximum à 28.000 minimum.

Le site salairemoyen.com évoque un salaire net mensuel de 2.910 euros, correspondant au statut de cadre.

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Les primes assez fréquentes

Pour ce qui est des avantages annexes, rares sont ceux à bénéficier d’une voiture de fonction. En revanche, les primes sont les à-côtés les plus fréquents d’après le Salairoscope.

Des jours de congé supplémentaires font aussi partie des contreparties tout comme une carte essence voire un treizième mois.

Pour ce qui est des études, les votants indiquent, pour une très grande majorité, avoir le niveau Bac ou ne pas l’avoir. Il faut dire que les formations aux métiers de cuisinier débutent avant les études supérieures, par des Cap ou des Bac Pro.

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