Carte de visite, autoportrait, photographie de votre personnalité… Le curriculum vitae (CV) n’est certes pas le seul argument à l’embauche mais il en constitue un argument précurseur ou, en tout cas, une porte d’entrée à un entretien.

Partant du principe qu’une majorité d’employeurs n’y accorde que 30 secondes de lecture, mieux vaut éviter les défauts rédhibitoires, quitte à y laisser quelques gouttes, pour s’offrir un maximum de chances de ne serait-ce qu’attirer l’attention du recruteur.  

A cet égard, l’évolution technologique propose de nouvelles formes de présentation comme les CV vidéo, qui ont le mérite de faire sortir le candidat du lot, pour la forme au moins, ce qui n’est pas négligeable.

Les documents classiques, en outre, nécessitent une rigueur et exigent de bannir certaines imperfections.

Un CV sans coordonnées

Imaginez recevoir un courrier d’une certaine importance sans pouvoir y donner la réplique en retour. Frustrant d’une part et surtout, l’envie de faire l’effort d’y répondre n’est plus une évidence. Un CV sans numéro de téléphone ni d’adresse mail, c’est un peu pareil. Et puis, ça sonne presque un peu faux.

A l’inverse, si l’e-mail est bien précisé sur le CV, les adresses du type « [email protected] » et les selfies sont fortement déconseillés. Ces éléments dénotent un manque de sérieux ou de professionnalisme.

Le dernier poste occupé n’apparaît pas

La dernière ligne présente une activité prestée et stoppée un an avant la date de réception du CV par l’employeur. Celui-ci s’imagine logiquement que vous n’exercez plus depuis lors. Une mise à jour régulière s’avère indispensable, d’autant plus si vous êtes en poste en même temps que vous candidatez.

Les périodes correspondant aux différents emplois occupés revêtent également de l’importance car elles permettent à l’observateur de se faire une idée sur le profil du démarcheur.

Un listing abusif

Un CV qui s’étale sur trois pages agrafées, c’est presque d’office râpé. Une liste de tous les jobs exercés relève du superflu. L’intérêt pour le patron, c’est de voir quels sont ceux en lien avec le poste à pourvoir ou ceux qui s’y rapprochent et témoignent de compétences qui pourraient l’intéresser.

Un tiret « Employé aux espaces verts de ma commune en 2009 » pour candidater à un poste de développeur ne présente, par exemple, aucun intérêt. Tout comme faire apparaître le premier stage en entreprise dont on sait que, pour beaucoup, il s’agissait d’un stage d’observation daté du collège ou du lycée.

Savoir être précis tout en étant concis, à savoir ne pas développer de phrases complètes et sur deux lignes, représente déjà une qualité.

Un CV bariolé

Fautes d’orthographes qui piquent les yeux, texte multicolore et rédigé en diverses polices d’écriture donnent l’impression d’une négligence ou remettent en cause la motivation réelle.

Certes, la vision artistique n’est pas une caractéristique universellement partagée, et, a priori, ne réduit en rien le potentiel du candidat. Cela ne veut pas dire qu’il faut se laisser aller à des artifices trop excentriques. Dans le doute, mieux vaut demander l’avis d’une ou  plusieurs  personnes, ne serait-ce que pour une relecture.

En somme, la préparation d’un CV implique une réflexion et une exigence. Moovijob dresse ainsi un inventaire de 23 erreurs à ne pas commettre.