Y a-t-il des branches d’activité dans lesquelles il y a plus de travailleurs frontaliers ? Plus de Luxembourgeois ? D’après l’étude du Statec sur la structure des salaires de 2014, quelques tendances se détachent.

Ainsi, pas moins de 45 % des travailleurs luxembourgeois sont concentrés dans seulement trois branches d’activité : la santé humaine et l’action sociale (18%), l’enseignement (14%) et l’administration (13%).

Du côté des autres nationalités, on constate qu’ils se répartissent dans des secteurs plus diversifiés.

Ainsi, les salariés de nationalité française sont plus représentés dans le commerce, les activités financières et d’assurances, ainsi que dans les activités de services administratifs et de soutien (14 % dans chaque branche), mais aussi dans les activités spécialisées, scientifiques et techniques (11 %), l’industrie (12 %) et dans les activités de services administratifs et de soutien (11 %).

Les salariés belges sont fortement représentés dans les activités financières et d’assurances (18%), mais aussi dans le transport (14%) et les activités spécialisées, scientifiques et techniques (13%). Cela dit, on retrouve aussi 11 % des travailleurs belges dans l’industrie et onze autres pourcents dans la construction ou encore dans le secteur des transports.

Enfin, les salariés allemands sont très nombreux dans la construction (18%), dans les activités financières encore une fois (16%) et dans l’industrie (15%). Ce sont également des salariés de nationalité allemande que l’on retrouve le plus (11%) dans les métiers de la santé humaine et action sociale, après les Luxembourgeois.