Issu d’un collège et d’un lycée en option sport étude, Romain se voyait déjà devenir sportif professionnel. Mais n’ayant pas obtenu les résultats attendus pour intégrer un pôle Espoir, il décide de se réorienter et obtient un BTS en comptabilité et gestion.

Plus de proximité au Luxembourg

Avant son expérience luxembourgeoise, le jeune lorrain avait travaillé pendant une année en France et c’est là qu’il s’est formé : “C’était très bien, ils m’ont tout appris en expertise là-bas” dit-il fièrement. Mais peu de temps après, il a commencé à s’ennuyer et s’est rendu compte qu’il attendait davantage de sa vie quotidienne.

Avec ses 2000 à 2500 euros nets, son treizième mois et la prise en charge de ses factures téléphoniques par son entreprise, Romain apprécie travailler de l’autre côté de la frontière.

L’une des différences principales avec son poste français, est la proximité avec les clients. “Avant, en France, je m’occupais de comptes de différentes entreprises, comme de boucheries, coiffeurs. A présent, c’est plus varié, on se rapproche de la clientèle“, note-t-il.

Ce qui l’intéresse aussi, c’est la multi-culturalité de l’équipe : “Je travaille avec des Luxembourgeois, des Allemands et des Français. Tout le monde parle français donc c’est agréable, mais je parle souvent anglais avec mes clients.”

Le sport en moins

Enfin, côté transport, Romain est moins positif. Il travaille minimum huit heures par jour et réalise 40 kilomètres pour atteindre Capellen : “Le trajet est très lourd, c’est le plus fatiguant et le plus stressant“, déplore-t-il.

Et pour cause, après son départ pour le Grand-Duché, il a dû arrêter le sport : “Quand j’ai pris mon poste pour le Luxembourg, j’ai continué le sport pendant deux ans mais j’ai arrêté par la suite car je ne pouvais plus suivre les entrainements par manque de temps”.

Aujourd’hui, il consacre seulement un peu de son temps libre à du sport en salle. Cela dit, hors de question pour lui de chercher un autre poste ailleurs : “Je ne quitterai plus jamais le Luxembourg, sauf pour un pays au soleil“, plaisante-t-il.