Sur le front de l’emploi, le pays a renoué avec un certain dynamisme, créant de nouveaux des postes ( plus de 8 453 depuis mai), plutôt au bénéfice des résidents que des frontaliers.

Pour les frontaliers, le rebond est plus long à intervenir : en juillet, ils étaient toujours 864 de moins qu’en février à travailler au Luxembourg.

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Ce n’est que durant ce mois de juillet que la croissance de l’emploi frontalier (+0,7%), d’ordinaire bien supérieure, a dépassé celle de l’emploi résident (+0,2%).

Selon le Statec, par rapport au niveau d’avant crise, 602 postes “seulement” ont été supprimés. En revanche, si le taux décroissance moyen s’était maintenu à son niveau de 2019, il y aurait eu plus de 8 000 emplois supplémentaires en juillet.

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Le taux de chômage a, quant à lui, poursuivi son reflux, à 6,6% (+1,1 par rapport à l’avant confinement) avec un bémol sur le chômage de longue durée.

 

Zoom de l’emploi dans la Grande Région

En juillet, 535 450 demandeurs d’emploi étaient inscrits dans les différentes administrations de l’emploi de la Grande Région, soit une hausse de 12,2% par rapport à juillet 2019.

Le rythme de progression annuel s’est légèrement tassé en comparaison aux trois mois précédents.

Le précédent “record” en nombre de chômeurs (576 600 en janvier 2014) n’est donc pas atteint à ce stade.

Toutes les régions sont concernées par l’augmentation du chômage mais c’est en Rhénanie-Palatinat qu’elle est la plus importante (+28%).

Elle est également très sensible au Luxembourg (+26,1%) en Sarre (+21,7%) et en Lorraine (+9,1%).

Elle reste plus mesurée en Wallonie (+3,8%).

 

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