En Belgique, une prime de 7 000 euros pour travailler dans les hôpitaux du pays

L’Agence régionale de santé du Grand Est avait donné la tendance, fin 2022, en lançant une bourse de 6 000 à 8 000 euros proposée aux étudiants inscrits dans des carrières de santé dans le Grand Est. L’objectif : les inciter à rester travailler dans la région, une fois leur diplôme obtenu.

Dans un registre similaire, le conseil provincial de la province de Luxembourg votait en janvier 2022 l’octroi d’une prime d’activité pouvant s’élever jusqu’à 7 000 euros, à destination, elle, des salariés venant d’être embauchés dans un établissement hospitalier de Vivalia (qu’ils soient Belges ou non, la prime est aussi accessible pour les Français et les Luxembourgeois).

Pour rappel, Vivalia est l’intercommunale de soins de santé, responsable de la gestion des services hospitaliers de toute la province de Luxembourg.

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Les enjeux

Instaurer une prime de 7 000 euros est un effort financier conséquent du conseil provincial en faveur de l’emploi des professionnels de santé sur le territoire. Celle-ci peut être attribuée à un infirmier ou une infirmière venant d’être embauché(e) pour la première fois par Vivalia sur l’un de ses sites hospitaliers (hors étudiants).

Outre la volonté affichée de redonner toutes ses lettres de noblesse au métier exigeant d’infirmier, l’objectif est également (voire avant tout) d’augmenter les effectifs des établissements de Vivalia tout en parvenant à conserver ces nouvelles recrues.

C’est pour cela que le versement de la prime s’accompagne, pour celles et ceux y étant “éligible” d’un engagement de leur part de rester au moins trois années consécutives dans un hôpital de l’intercommunale de soins de santé.

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Un premier bilan plus que positif

Après une année test, force est de constater que cette prime de 7 000 euros a fait des émules : en 2022, 120 équivalents temps plein ont été recrutés par Vivalia dans ses différents établissements de santé, contre 100 environ en 2020 et 2021. « L’impact est donc bien réel », se réjouissait le député provincial chargé de la santé, Stéphane De Mul, dans les colonnes de DH Net.

Et l’intérêt pour ce dispositif ne semble pas retomber puisqu’au 31 décembre dernier, on ne dénombrait pas moins de 79 demandes de cette prime. Sur ces 79 dossiers, 72 remplissaient les conditions. À noter que la majorité des personnes bénéficiaires de ces 7 000 euros sont embauchées pour un poste à temps plein.

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