Étudiants, c’est le moment de postuler…
Publié
par
Patrick Jacquemot
le 05/12/2023 à 06:12
Vendeurs, conseillères de vente, manutentionnaires, gestionnaires de stock, petites mains pour réaliser les emballages cadeaux : c’est fou comme les métiers du commerce recrutent actuellement. Et voilà typiquement le genre de postes qui peuvent convenir à un-e étudiant-e qui souhaite arrondir sa fin de mois.
Et au Luxembourg, le Code du travail dispose de règles très spécifiques en ce qui concerne cette catégorie d’employés. Pas question d’y déroger même à l’approche de Noël puis des soldes d’hiver. En 4 principes de ce contrat d’engagement particulier :
1/ Une limitation d’âge
Au Grand-Duché, la législation qui s’applique aux “jobs étudiants” couvre aussi bien élèves que les jeunes poursuivant des études passée leur majorité, donc les 15-27 ans en fait. Un contrat dédié pouvant être appliqués dans ce cas durant les vacances scolaires/universitaires.
Le dispositif décrit s’applique donc à tout adolescent ou jeune adulte inscrit dans un établissement d’enseignement au Luxembourg ou à l’étranger (le dispositif est donc valable pour les frontaliers) ou qui suit régulièrement un cycle de cours à temps plein. Si, pour une raison ou une autre, les études ont été abandonnées depuis moins de 4 mois, un contrat “élève-étudiant” pourra être envisagé par l’employeur.
2/ Un revenu différent
Si ce genre de mission constitue toujours un plus dans l’expérience, il faut savoir que les patrons luxembourgeois ne sont pas tenus à rémunérer au salaire social minimum. les jeunes employés (sous statut élève ou étudiant)…
Toutefois, le salaire envisageable ne saurait être inférieur à 80% de 75% salaire minimum. Et, en fonction de l’âge du candidat, une graduation devra être appliquée. En voici les conditions légales les plus basses du contrat d’engagement :
Pour information, sur demande de l'employeur, les salaires attribués à l'élève/étudiant occupé pendant les vacances scolaires sont exemptés d’imposition. Cela s'ils ne dépassent pas 16€/heure. Dans ce cas, l’élève/étudiant ne doit pas remettre de fiche d’impôt à l’employeur. Si le salaire dépasse ce taux horaire, la rémunération versée sera soumises à la retenue à la source.
3 / Adieu les congés payés
L'élève/étudiant n'a pas droit au congé annuel payé de 26 jours par an, mais peut bénéficier, sans être rémunéré, des congés extraordinaires qui doivent être accordés par l'employeur. Par contre, le jeune recruté recruté pendant ses vacances est autorisé à travailler les dimanches et jours fériés (avec le niveau de revenus légal applicables à ces journées particulières).
À noter : les jours de maladie de l'élève/étudiant ne sont en principe pas rémunérés. Sachant que seuls les jeunes devant effectuer des postes à risques (utilsation de machines dangereuses, travail en hauteur, etc) devront être soumis à un contrôle médical préalable.
4/ Et le CDD ?
Il reste bien évidemment possible à un étudiant de se faire embaucher selon une autre forme de contrat. Le CDD ou l'intérim étant les formules les plus courantes alors. Mais comme ces deux modalités s'avèrent plus coûteuses pour le recruteur (donc plus rémunératrices et protectrices pour la recrue !), il se peut qu'il délaisse les candidatures qui ne stipuleraient pas vouloir être embauchées via le statut élève-étudiant... Mais ça se tente !
Notez qu'un CDD étudiant est limitée dans la durée de travail (60 h/mois) mais peut être conclu durant la période d'études.
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