La nouvelle est à employer avec le conditionnel. Comme évoqué par le passé sur lesfrontaliers.lu, les gouvernements luxembourgeois et wallon négocient en coulisses pour revoir le seuil de jours de télétravail à accorder aux frontaliers belges.

Actuellement fixé à 24 jours par an, il va, selon toutes vraisemblances, être rehaussé prochainement.

Le nombre de 69 jours a un moment circulé dans la presse luxembourgeoise. Néanmoins, cette formule se serait avérée contre-productive pour les travailleurs en raison d’une directive européenne sur le sujet : en effectuant 25 % de son temps de travail physiquement dans son pays de résidence, le frontalier serait en effet soumis à la sécurité sociale du pays de résidence.

A 69 jours donc, les personnes concernées auraient perdu leurs droits sociaux au Grand-Duché.

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Sans dépasser cette limite, le seuil pourrait par contre doubler. Lundi, le Paperjam révélait en effet que la signature d’un accord entre les deux pays, à hauteur à 48 jours, serait imminente. Un aggiornamento qui changerait considérablement la vie des quelque 40.000 navetteurs du Plat pays.

D’autant que l’implémentation d’une telle évolution témoignerait d’une certaine cohérence avec les objectifs annoncés dans l’accord de coalition. Et notamment celui prévoyant de remodeler la législation concernant le télétravail des frontaliers.

Pour rappel, la barre est fixée à 29 jours en France depuis mars dernier et à 19 jours côté allemand.