À commencer par la Toussaint qui tombe cette année un vendredi 1er novembre. Alors, même sans prendre de congé supplémentaire, ça fait déjà une pause de 3 jours consécutifs, à condition de ne pas travailler le samedi ou le dimanche.

Deuxième bonne nouvelle, on a le mercredi 25 décembre et le jeudi 26 décembre, aussi férié au Luxembourg, ce qui signifie qu’il suffit de poser congé le vendredi pour avoir un long week-end !

Comment sont payés les jours fériés chômés (donc non travaillés)

Si le jour férié tombe un jour ouvrable (du lundi au samedi), le salarié sera payé normalement et ne travaillera pas ce jour-là.

Si le jour férié tombe un jour où le salarié ne travaille pas habituellement, l’employeur doit accorder un jour de congé supplémentaire (à prendre dans les 3 mois, au plus tard les 3 premiers mois de l’année suivante si le planning ne le permet pas avant). Il aura bien entendu, sa rémunération habituelle pour ce jour-là.

Si le jour férié tombe un dimanche, jour où le salarié ne travaille pas. Il aura droit à sa rémunération normale, plus à un jour de congé compensatoire à prendre dans les 3 mois.

À noter que ce congé doit être pris en nature et ne peut pas être compensé par une rémunération.

Comment sont payés les jours fériés non chômés (travaillés)

Si le salarié est obligé de travailler un jour férié normal (jour où il a l’habitude de travailler), il percevra sa rémunération normale plus 100% de celle-ci, plus 100% de majoration pour les heures effectivement travaillées (soit 300% au total). À noter que les travailleurs saisonniers bénéficient d’un régime spécial.

Si le salarié est obligé de travailler un jour férié non habituel (jour où il n’a pas l’habitude de travailler), il percevra sa rémunération normale, plus 100% de celle-ci (soit 200%), plus il devra récupérer un jour de congé dans les 3 mois.

Si le jour férié tombe un dimanche et que le salarié doit travailler, l’employeur doit lui accorder :

  • le salaire horaire moyen correspondant aux heures effectivement travaillées ;
  • une majoration de 100 % de ces heures au titre du travail de jour férié ;
  • une majoration de 70 % de ces heures au titre du travail de dimanche ;
  • et un jour de congé compensatoire à prendre dans un délai de 3 mois.

Si les heures prestées ce jour là constituent en même temps des heures supplémentaires, le salarié a en plus droit :

  • soit à la majoration salariale de 40 % ;
  • soit au repos compensatoire à raison de 1,5 heure par heure supplémentaire prestée.

N.B. Les majorations versées pour le travail presté les jours fériés légaux sont exemptes de l’impôt sur le revenu.

 

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